The Black Adder (La Vipère Noire) - Saison 1 (1983) : le test complet du DVD

The Black Adder

Réalisé par Martin Shardlow
Avec Rowan Atkinson, Tony Robinson et Brian Blessed

Édité par TF1 Studio

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Critique

Avant de se fondre dans le costume et les grimaces de Mr Bean, Rowan Atkinson a d’abord cartonné en Angleterre grâce à la série The Black Adder (La Vipère Noire en français).

Détaillant en 4 saisons les frasques d’une lignée de personnages peu recommandables (comprenez des traitres, lâches, pleutres, cupides et parfois crétins de la pire espèce), cette série fut comme d’autres en ce pays si prompt à l’humour décalé, un laboratoire d’expérimentations télévisuelles quasi impossible à reproduire de nos jours.

D’abord issue du seul esprit de Richard Curtis (Love Actually et Good Morning England) la série est vite devenue un navire piloté par plusieurs têtes dont Rowan Atkinson.

Cette première saison prend pour cadre l’époque de Richard III et le Black Adder de cette époque n’est qu’une pauvre créature vile, faible et peureuse qui ne se sort des plus mauvais pas que par des coups de bol improbables.

L’humour noir est omniprésent. Ici on se moque de tout et sans complexe, et on profite du support historique pour y insérer des éléments hautement irrévérencieux.

Même si on peut y trouver pas mal de longueurs entre quelques sketches bien tournés et quelques répliques cultes, cette première saison est surtout là pour paver la route des 3 successeurs de la Vipère Noire qui seront, eux, bien plus entreprenants et vicieux, gniarrkkk !

Édition - 6 / 10

Par rapport à la précédente édition qui contenait l’intégralité des 4 saisons en un seul coffret, on passe dans cette réédition au rythme d’un coffret par saison.

Les épisodes étant tous contenus sur la première galette, c’est tout naturellement que la seconde se consacre à la partie bonus, constituée pour cette première saison d’un documentaire rétrospectif de 2008, tourné à l’occasion des 25 ans de la série et qui donne aux auteurs, producteurs et acteurs l’occasion de revenir sur cette aventure. On en profite d’ailleurs pour découvrir Rowan Atkinson au naturel, chose difficile à obtenir de cet acteur élastique.

Côté image, la comparaison avec la précédente édition est vite faite : compression plus fine et filtre de netteté sur les vieilles bandes dont on ne pourra pas tirer grand chose de mieux. Par pitié, évitez les écrans de grande taille sous peine de vous tuer les yeux.

Côté son, là aussi, il ne faut pas attendre de miracles. Les bandes d’origine sont ce qu’elles sont, mais les dialogues restent clairs. Autre nouveauté après le documentaire pour cette nouvelle édition, une version française fait son apparition. Nous ne débattrons pas trop longtemps ici de l’intérêt comique plus que douteux d’une telle adaptation, mais il faut bien admettre qu’elle fait tomber la caricature dans la caricature. Si le Flying Circus des Monty Python n’est pas doublé, c’est pour une raison…

Configuration de test
  • Vidéo projecteur Toshiba TDP-MT700
  • Pioneer 656
  • Denon AVR 2807
  • kit enceintes & caisson Morel Nova