Le Skylab (2011) : le test complet du DVD

Réalisé par Julie Delpy
Avec Lou Avarez, Julie Delpy et Eric Elmosnino

Édité par Warner Bros. Entertainment France

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Le 22/03/2012
Critique

Juillet 1979, pendant les vacances d’été dans une maison en Bretagne. A l’occasion de l’anniversaire de la grand-mère, oncles, tantes, cousins et cousines sont réunis le temps d’un week-end animé. Et de 5 !

Après La Comtesse, son superbe quatrième film en tant que réalisatrice, Julie Delpy revient derrière et devant la caméra avec Le Skylab. Si le crash annoncé de la première station spatiale américaine ne sert qu’à placer l’histoire dans le temps, autrement dit le 11 juillet 1979, Julie Delpy signe une comédie géniale, drôle, tendre, intelligente et populaire, parsemée de scènes et de dialogues destinés à devenir cultes.

Inspiré par de nombreux souvenirs d’enfance de la réalisatrice, le personnage de la jeune Albertine est clairement un alter ego, le film est porté par une bande de merveilleux comédiens, adultes (mention spéciale à Eric Elmosnino en père baba cool) comme enfants, dont la bonne humeur est joyeusement communicative même quand les intellos de gauche et les conservateurs de droite se chicanent en plein repas, tout comme les parisiens contre les provinciaux. N’oublions pas non plus le soin apporté à la reconstitution avec les costumes d’un kitsch jubilatoire, les papiers peints immondes, tout comme la bande-originale d’époque qui mixe allégrement Joe Dassin, Patrick Hernandez et Dalida. La cacophonie règne dans Le Skylab et Julie Delpy en est la reine.

Le film démontre toute l’étendue de son talent éclectique et confirme sa singularité au sein de la galaxie du cinéma français.

Présentation - 3,5 / 5

Le spectateur est d’emblée plongé dans les années 70 avec un petit poste de télévision diffusant les images du film tandis que résonne le Bambino de Dalida qui nous reste en tête bien après la projection.

Bonus - 3,0 / 5

En dehors de la bande-annonce et d’une galerie photos, un commentaire audio spontané et délicieux de Julie Delpy est également disponible. Avec son franc-parler habituel, la comédienne, scénariste et réalisatrice passe en revue tous les aspects de son long-métrage, le tournage, les comédiens, sans oublier de révéler les aspects autobiographiques, notamment issus de son enfance, disséminés tout du long.

Image - 4,5 / 5

Warner livre un superbe master qui n’a souvent rien à envier à une édition Haute Définition. Fourmillant de détails, la copie est lumineuse à souhait, le relief impressionnant, le piqué acéré et la colorimétrie vive et solaire. Le rendu des scènes extérieures est vraiment resplendissant.

Son - 4,0 / 5

Le mixage Dolby Digital 5.1 remplit parfaitement son office, délivrant à la fois les dialogues de manière ardente, offrant un lot conséquent d’ambiances latérales ainsi qu’une balance frontale dynamique. Le caisson de basses est utilisé à bon escient, la musique est idéalement spatialisée, les ambiances naturelles sont immersives et le tout se clôt par l’éternel Born to Be Alive de Patrick Hernandez. La piste stéréo apparaît tout aussi fracassante même si la plongée dans l’ambiance 70ies est moins absorbante. L’éditeur joint également les sous-titres destinés au public sourd et malentendant.

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm