Charlie Banks (2007) : le test complet du DVD

The Education of Charlie Banks

Réalisé par Fred Durst
Avec Jesse Eisenberg, Jason Ritter et Chris Marquette

Édité par Pathé

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Le 22/06/2012
Critique

Entre les cours, les filles, les soirées alcoolisées dans des villas en bord de mer, Charlie Banks mène une vie tranquille d’étudiant new-yorkais, loin des histoires de jeunesse de quartier qu’il a pu connaître.

Jusqu’au jour où Mick Leary, un fantôme de son passé refait surface et tente de s’immiscer dans sa nouvelle vie. C’est alors toute l’existence idyllique et naïve de Charlie qui est chamboulée. Pour quelles raisons Mick Leary est-il revenu dans sa vie ? Va-t-il découvrir le terrible secret que Charlie tente de cacher depuis toutes ces années ?

Bien que remarqué en 2005 dans l’excellent Les Berkman se séparent, Jesse Eisenberg a connu la consécration mondiale dans The Social Network en 2010. The Education of Charlie Banks, réalisé en 2007, n’a pas connu de sortie dans les salles françaises et sort finalement chez nous directement dans les bacs, Jesse Eisenberg étant depuis devenu un nom vendeur. Fred Durst, musicien et chanteur du groupe Limp Bizkit, signe ici sa première mise en scène pour le cinéma et s’en sort avec tous les honneurs.

Porté par un fabuleux casting, Jesse Eisenberg donc, mais aussi Eva Amurri et surtout Jason Ritter, excellent dans le rôle complexe de Mick, Charlie Banks se révèle un film extrêmement maîtrisé et sensible. Joliment écrit et photographié, le film de Fred Durst suit le quotidien de quelques étudiants avec une nostalgie évidente des années insouciantes, et pose beaucoup de question sur l’exclusion, la difficulté de trouver sa place dans le monde et l’engagement. Avec son rythme posé, ses personnages attachants et ses dialogues délicats, Charlie Banks est une oeuvre hautement recommandable.

Édition - 7 / 10

La jaquette est glissée dans un boitier classique. Le menu principal est animé et musical.

Malheureusement, l’éditeur ne joint que la bande-annonce et une galerie de photos.

Le master de ce DTV est soigné malgré quelques artefacts de compression et un manque de piqué notable sur les séquences en extérieur. Les visages des comédiens manquent de détails et l’ensemble est un peu lisse. Malgré tout, le cadre large est appréciable, la clarté est de mise et un grain cinéma agréable demeure palpable. N’oublions pas la colorimétrie qui reste chatoyante et harmonieuse tout du long.

Si la version française se révèle moins riche et homogène que la piste anglaise, elle n’en demeure pas moins accommodante et ces deux mixages Dolby Digital 5.1 permettent aux spectateurs de se fondre suffisamment dans l’ambiance du film. La spatialisation musicale est indéniable, les voix sont solidement plantées sur la centrale et la balance frontale assure le spectacle. La scène de bal permet enfin à l’ensemble acoustique de s’en donner à coeur joie, y compris le caisson de basses.

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm