Réalisé par Ben Stiller
Avec
Ben Stiller, Owen Wilson et Will Ferrell
Édité par Paramount Pictures France
Le syndicat international des créateurs de mode, présidé par
l’infâme Mugatu (Will Ferrell), est dans tous ses émois : le
nouveau premier ministre de Malaisie vient d’interdire le
travail des enfants. Si son exemple est suivi par d’autres
pays asiatiques, les coûts de fabrication vont dramatiquement
réduire les profits. Il faut donc éliminer le trublion au plus
vite !
Derek Zoolander (Ben Stiller) se présente, pour la quatrième
année consécutive, au trophée du top-model de l’année, plus
confiant que jamais. Mais il est détrôné par Hansel (Owen
Wilson).
Anéanti, il décide de retrouver ses racines dans sa petite
ville natale du New Jersey et de descendre au fond de la mine
où triment son père (Jon Voigt) et ses deux frères. Ceux-ci ne
tournent pas autour du pot : Zoolander n’a pas absolument pas
les manières qui conviennent à ce genre de boulot.
Mugatu profite alors du désarroi de Derek (qui ne cesse de se
demander : « Qui suis-je ? », en contemplant le reflet de son
visage dans l’eau ou la voie lactée par une claire nuit
d’été) : il lui propose de lancer sa nouvelle ligne, style
clodo, baptisée « Derelicte », à la présentation de laquelle a
été invité… le premier ministre de Malaisie !
Mugatu n’a pas trop de mal, avec l’aide de son âme damnée
Katinka Ingabogovinanana (Milla Jovovich, plus sexy que
jamais !), à laver le cerveau quasiment vide de Zoolander,
pour en faire une machine à tuer (ses pulsions homicides
seront déclenchées par « Relax », un des tubes du moment).
Matilda, une journaliste du Time qui enquête sur Mugatu, entre
dans la danse…
Cette comédie loufoque et truffée d’irrévérences et de jeux de
mots (intraduisibles), de rebondissements improbables, se
laisse regarder sans déplaisir, en dépit de quelques
faiblesses.
Après une carrière d’acteur déjà bien remplie sur le grand et
le petit écran, Ben Stiller signe là sa troisième réalisation
après « Reality Bites » (Génération 90), avec Winona Ryder en
1994 et « The Cable Guy » (Disjoncté) avec Jim Carrey et
Matthew Broderick en 1996. Cette fois, Ben Stiller occupe le
premier rôle, celui d’un personnage qu’il avait créé en 1996
pour la télévision avec Drake Sather, co-scénariste du film.
A noter l’apparition de Billy Zane, David Bowie, Winona Ryder
et David Duchovny.
La qualité de l’image et du son est digne de tous les éloges.
Tous les bonus sont accessibles avec un choix entre 8 langues
pour les sous-titres.
La présentation est parfaite : toutes les informations utiles
figurent sur la jaquette du boîtier, le disque est habillé
d’une belle sérigraphie en vert et bleu métallisé.
Les menus, op’art à la Andy Warhol et à la Vasarely, sont
clairs, jamais mis en défaut, sur fonds de musique techno
(pour ceux qui aiment).
Découpage en 30 chapitres, chacun repéré par une photo, sans
sonorisation. Pour le film, choix entre quatre versions audio
(anglais, français, italien ou espagnol) toutes au format
Dolby Digital 5.1 et entre 8 langues pour les sous-titres. On
peut changer de version audio ou de sous-titres à la volée.
Tous les suppléments sont disponibles en version originale,
sans ou avec les commentaires de Ben Stiller, eux-mêmes sous-
titrables en quatre langues. Et n’oublions pas la présence de
deux bonus cachés.
Tout ça est pro en diable ! Comment ne pas donner la note
maximum ?
Commentaires du réalisateur et des deux co-scénaristes
(Drake Sather et John Hamburg) en anglais, avec le choix de
quatre langues pour les sous-titres.
Scènes supprimées en VO, sans ou avec les commentaires
de Ben Stiller, accessibles à partir du menu ou à la volée,
avec le choix de 8 sous-titres interchangeables à la volée, le
tout au format 2.35 (on croit rêver, mais c’est bien réel !) :
- VH1 interviews (26”)
- Hansel & Winona (1’03”)
- Moomba (4’30”)
- Mine de charbon (1’05”)
- Centre Zoolander (22”)
Scènes rallongées en VO, avec les mêmes options pour
les scènes supprimées :
- Opening interviews (1’41”)
- Earth to (1’44”)
- Matilda & Archie (1’42”)
- Alternative brainwash (1’59”)
- Walk-off Elvis/Fosse (33”)
Outtakes (6’18”) eu format 2.35 : une suite de gaffes,
bredouillages et autres fous rires en VO, avec sous-titres en
8 langues interchangeables à la volée.
Fashion awards 1996 (2’39”) et 1997 (3’43”):
parodie de la remise des oscars de la mode en format 1.33,
avec sous-titres en 8 langues interchangeables à la volée.
Promotional spots (messages publicitaires) : Campagnes
contre le racisme, la globalisation, la faim dans le monde,
etc., Interviews de Derek Zoolander par… Ben Stiller ! au
format 1.33, avec sous-titres en 8 langues interchangeables à
la volée.
Galeries de photos : Books de Derek Zoolander et de
Hansel et photos de plateau, au format 1.33.
Générique de fin alternatif (2’09”) en mode bonus
caché. Et un autre supplément caché, avec les
répétitions de Zoolander et Hansel de la guerre des
défilés.
Ouf ! y’a plus de bonus !!!
Rien à dire : aucun défaut, une profusion de couleurs clinquantes à souhait. Une image nette, autant dans les scènes d’obscurité qu’en pleine lumière.
Le son est d’une clarté remarquable, les voix et bruits d’ambiance sont correctement spatialisés.