Réalisé par Larry Charles
Avec
Sacha Baron Cohen, Anna Faris et Ben Kingsley
Édité par Paramount Pictures France
Isolée, mais riche en ressources pétrolières, la République du Wadiya, en Afrique du Nord, est dirigée d’une main de fer par l’Amiral Général Aladeen. Pendant un voyage à New York, le pséudo-dictateur est privé de son pouvoir et forcé à travailler dans un magasin bio de Brooklyn en attendant le jour de la revanche…
Le comique que les stars américaines flouées par ses gags prendraient volontiers à coups de poing, est de retour sur grand écran. Sacha Baron Cohen raille Saddam Hussein et Mouammar Kadhafi avec un nouvel pastiche qui rend hommage tantôt au Dictateur de Chaplin qu’à Un prince à New York de John Landis avec Eddie Murphy en altesse royale déchue. The Dictator réjouira les spectateurs séduits par Brüno et Borat et risque de laisser les autres de marbre. Quelques gags sont hilarantes, mais le film manque de continuité narrative et l’omniprésence de l’acteur projette les autres comédiens dans un trou noir.
Paramount épouse une conscience environnementale avec un boîtier DVD extrêmement léger (et potentiellement fragile) en matière recyclable. Le menu du film s’affiche après les habituelles bandes-annonces promos. Une bonne nouvelle au passage : contrairement à ce qu’indique la jaquette (rien du tout !), il y a bien quelques bonus dans le film.
Ces suppléments - tous sous-titrés - comprennent 6 scènes inédites ou rallongées et une courte fausse interview de Larry King du dictateur Aladeen. Le DVD offre environ la moitié des bonus présents sur le Blu-ray. Mais aucun des 2 supports n’offre les clips hilarants que Sacha Baron Cohen avait tourné en cas de victoire de Hollande ou Sarkozy aux élections présidentielles françaises du printemps 2012.
L’encodage vidéo semble avoir été réalisé un peu vite avec quelques fourmillements qui auraient pu être évités. L’image regorge de couleurs et la fluidité reste bonne. Les deux pistes audio en Dolby Digital 5.1 proposent une bonne séparation des canaux. Si la VF se défend plutôt bien, son handicap se trouve plutôt sur le doublage, qui ne peut rivaliser avec le drôle d’accent et les anglo-arabisations vertigineuses de Sacha Baron Cohen sur la VOST !