Tous les espoirs sont permis (2012) : le test complet du DVD

Hope Springs

Réalisé par David Frankel
Avec Meryl Streep, Tommy Lee Jones et Steve Carell

Édité par Metropolitan Film & Video

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Le 14/03/2013
Critique

Kay et Arnold forment un couple fidèle depuis de longues années, mais Kay rêve de pimenter un peu leur vie et de resserrer les liens avec son mari. Lorsqu’elle entend parler d’un thérapeute spécialisé dans les problèmes conjugaux qui exerce dans la ville de Great Hope Springs, elle fait tout pour persuader son mari de prendre l’avion pour une semaine intense de thérapie de couple… Tout recommencer n’est pas évident, mais c’est loin d’être triste !

Meryl Streep retrouve David Frankel, le réalisateur du Diable s’habille en Prada, pour Tous les espoirs sont permis, une comédie tendre bien écrite, interprétée et joliment mise en scène sur un couple de sexagénaires marié depuis plus de trente ans qui tente de se retrouver, de réapprendre à se toucher et à s’aimer.

Le couple star formé par Meryl Streep (malicieuse et l’oeil qui brille) et Tommy Lee Jones (bourru, grognon, fidèle à lui-même quoi) est parfait d’alchimie et l’on ressent le plaisir constant des deux comédiens à se donner la réplique. Face à eux, l’indispensable Steve Carell se révèle particulièrement sobre dans le rôle du thérapeute qui les aide à communiquer à nouveau lors de longues scènes très dialoguées mais toujours spontanées et attachantes.

Tous les espoirs sont permis est un petit film qui contourne habilement les clichés, qui ne manque pas de charme, une comédie parfois osée, brisant l’éternel tabou de la vie sexuelle des sexagénaires avec des dialogues et quelques scènes crues, et enfin loin de n’être réservée qu’au public senior.

Présentation - 4,0 / 5

La jaquette reprend le visuel de l’affiche française. Le menu principal est joliment animé, lumineux et musical.

Bonus - 3,5 / 5

Le réalisateur David Frankel présente cinq séquences du film à travers plusieurs versions alternatives (16’). Ces scènes permettent de voir les deux comédiens principaux proposer différentes répliques, émotions et intonations, pour que le cinéaste puisse ensuite avoir le choix dans sa salle de montage. L’un des extraits proposés montre également le personnage incarné par Steve Carell se disputer avec sa femme, devant les yeux de Kay (Meryl Streep).

Pour prolonger les thèmes de Tous les espoirs sont permis, un véritable psychotérapeute revient sur les moyens possibles pour lutter contre l’usure du couple et éviter que la relation s’embourbe dans la routine. Les hommes seront ravis d’apprendre que les femmes demeurent plus à l’écoute que leur partenaire. (7’)

Un making of de 24 minutes divisé en 4 sections est ensuite disponible. Ces segments donnent la parole au réalisateur David Frankel, à la (jeune) scénariste Vanessa Taylor, aux comédiens (en particulier le couple star), le tout étant largement illustré d’images issues des prises de vue. L’ambiance est relax et bon enfant, les thèmes du film sont développés. Il faut également voir Tommy Lee Jones parler de l’humour du film avec son éternel sourire… à l’envers.

L’interactivité se clôt sur un bêtisier sympa (5’), un lot de bandes-annonces, des liens internet, et un commentaire audio du metteur en scène David Frankel, malheureusement non sous-titré.

Image - 4,5 / 5

Faites confiance à Metropolitan pour assurer le service après-vente ! Le film de David Frankel n’a certes connu qu’un succès limité dans les salles françaises avec moins de 250 000 entrées mais se trouve choyé par l’éditeur. A défaut d’une édition HD, le master SD tient toutes ses promesses, la colorimétrie est chatoyante, la clarté éblouissante, les contrastes denses, les détails ciselés (merci au cadre large) et le relief omniprésent. Que l’action se déroule en extérieur ou en intérieur, de jour comme de nuit, la définition demeure optimale, le piqué tranchant et la photo du chef opérateur Florian Ballhaus, collaborateur habituel du réalisateur David Frankel et fils du grand directeur de la photographie Michael Ballhaus, est admirablement restituée, le léger grain original étant également conservé.

Son - 4,0 / 5

Tous les espoirs sont permis n’est pas à proprement parler d’un film à effets mais les pistes anglaise et française Dolby Digital 5.1 parviennent à distiller ici et là quelques ambiances latérales frappantes. Certes la plupart des séquences reposent entièrement sur les dialogues et les mixages se concentrent sur les enceintes avant, mais dès que la caméra met le nez dehors, quelques atmosphères parviennent sans mal à environner le spectateur. Les voix des comédiens sont nettement plus ardentes en version originale qu’en français, la spatialisation musicale ne manque pas de peps et le confort acoustique est affirmé tout du long.

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm