Comme un homme (2012) : le test complet du DVD

Réalisé par Safy Nebbou
Avec Emile Berling, Charles Berling et Sarah Stern

Édité par Diaphana

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Le 12/03/2013
Critique

Louis, 16 ans est le fils du proviseur de son lycée. Son meilleur ami, Greg, est sous la menace d’un renvoi définitif après avoir agressé sa jeune prof d’anglais. Pour se venger, il décide de la kidnapper. Louis devient complice en fournissant les clés d’un cabanon de famille isolé sur un îlot, dans les marais. Ligotée, humiliée, Camille est emprisonnée. Ils doivent la libérer le lendemain matin, mais Greg ne vient pas au rendez-vous…

Remarqué avec sa comédie dramatique Le Cou de la girafe en 2004, le metteur en scène Safy Nebbou a ensuite prouvé son aisance dans le registre du drame policier avec L’Empreinte de l’ange avant de se fourvoyer dans un Autre Dumas indigne de son talent. Le cinéaste rectifie le tir avec Comme un homme, drame psychologique encore une fois à la limite du thriller voire du fantastique avec son esthétique léchée, adapté du polar écrit par Boileau-Narcejac en 1978.

Avec son excellent co-scénariste Gilles Taurand (L’Enfant d’en haut, Les Adieux à la reine), Safy Nebbou actualise intelligemment l’histoire et confie le rôle principal à Emile Berling, fils de Charles Berling. Belle révélation, il donne ici la réplique à son père et se révèle impressionnant dans la peau de Louis, un adolescent tourmenté, jeune homme introverti et mystérieux, qui n’a pas encore fait le deuil de sa mère. Le soir, il rentre et parle à peine à son père, proviseur de son lycée, le temps d’un repas préparé réchauffé au micro-ondes.

Outre son excellente direction d’acteurs, Safy Nebbou exploite à merveille le décor des marais qui donne à son film une ambiance inquiétante, la tension étant maintenue et maîtrisée tout du long, de la première à la dernière scène. Comme un homme est une oeuvre initiatique soignée et élégante (la photo est superbe) qui tient constamment en haleine.

Présentation - 4,0 / 5

La jaquette reprend le visuel de l’affiche du film. De son côté, le menu principal est joliment animé et musical.

Bonus - 3,0 / 5

En plus d’un lot de bandes-annonces et des credits du DVD, nous trouvons un très bon making of de 31 minutes commenté par le réalisateur Safy Nebbou. Notre interlocuteur passe en revue la mise en place du décor du cabanon, le tournage de nuit, sa collaboration avec les comédiens, les partis-pris esthétiques. De nombreuses anecdotes de tournage viennent également s’additionner à cet exposé agréable.

Image - 4,0 / 5

Nous voici devant un bien beau master SD, très propre et clair, avec un cadre large fourmillant de détails. La photo fait la part belle aux teintes froides avec de fabuleux dégradés de bleus, les contrastes sont denses et le piqué joliment acéré. Seule une sensible perte de la définition se fait ressentir lors des scènes nocturnes, mais dans l’ensemble le transfert respecte parfaitement les intentions du réalisateur.

Son - 4,0 / 5

Les pistes habituelles stéréo et DD 5.1 offrent un confort suffisant pour un film de cet acabit. Le deuxième mixage est à privilégier en raison d’une spatialisation très convaincante de la musique et une délivrance des dialogues dynamique. Les ambiances naturelles (la pluie diluvienne et l’orage de la première partie) ne sont pas oubliées tout comme le beau soutien des basses. L’éditeur joint également les sous-titres français destinés au public sourd et malentendant, ainsi qu’une piste Audiodescription pour aveugles et malvoyants.

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm
Note du disque
Avis

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P. de Melun
Le 25 février 2021
Tension et suspense pour ce film aux images ciselées. Emile Berling fait forte impression dans son personnage introverti. « Comme un homme » est un film dérangeant et envoûtant posant des questions sur la vie, la mort, la solitude de l’adolescence. La pseudo lenteur de l’action permet d’accroître le côté nauséeux de ce film. A voir.
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Sabrina Piazzi
Le 14 mars 2013
Pas de commentaire.

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