The Big Bang Theory - Saison 5 (2011) : le test complet du DVD

The Big Bang Theory

Réalisé par Mark Cendrowski
Avec Johnny Galecki, Jim Parsons et Kaley Cuoco

Édité par Warner Bros. Entertainment France

Voir la fiche technique

Avatar Par
Le 03/07/2013
Critique

Sheldon, Leonard, Howard et Raj pourraient vous dire tout ce que vous voudriez savoir à propos de la physique quantique. Mais ils seraient bien incapables de vous expliquer quoi que ce soit sur la vie « réelle », les petits problèmes pratiques ou les relations humaines… Penny, la jolie voisine de palier débarquée du Nebraska, est entrée dans leur quotidien, sans vraiment changer leur vision des choses de la vie.

Dans chaque épisode de The Big Bang Theory, tout sujet, sérieux ou futile, sert à alimenter des débats sans fin entre les quatre forts en thème qui se retrouvent tous les jours dans l’appartement de Sheldon ou à la cantine de l’université californienne Caltech, à Pasadena. Si beaucoup de traits de caractère les différencient, ils ont en commun leur totale (et probablement définitive) immaturité et leur difficile quête d’une petite amie… et plus si affinités.

La bande de copains dans l’univers des séries, on connaît. Friends, à tout seigneur tout honneur, a exploité le thème depuis 1994 au long de dix saisons et 238 épisodes. Elle sera notamment suivie, à partir de 2005, par deux autres séries : How I Met Your Mother, qui reprend les mêmes codes et Philadelphia (It’s Always Sunny in Philadelphia) dont la distribution en France s’est limitée aux deux premières saisons.

Cette buddy series a été créée par Bill Prady et Chuck Lorre, un routier du genre, à qui l’on doit, notamment, Roseanne (1988-1997) et Mon Oncle Charlie (Two and a Half Men

The Big Bang Theory se caractérise par une représentation complètement caricaturale des personnages dont le plus farfelu est Sheldon, pardon ! le docteur Sheldon, affublé d’impossibles T-shirts, phobique de presque tout, bourré de manies et d’idées préconçues, poussant la logique de ses raisonnements jusqu’à l’absurde, prodigue de jugements définitifs, avec des virages à 180° : à Leonard qui lui rappelle qu’il avait dit être résolument contre Facebook, il rétorque : « Je suis fan de tout ce qui remplace le contact humain ! »

Ses trois potes sont, eux aussi, hauts en couleurs, Howard, l’inventeur de machines qui ne servent à rien, encore rattaché par le cordon ombilical à une mère possessive, Leonard, un nerd grand teint qui fait l’amour cybernétique à la soeur de Raj, le quatrième, un Indien qui n’a guère envie de retourner au pays et qui résiste aux pressions de ses parents pour se marier avec une fille du pays.

Penny (interprétée par Kaley Cuoco, une des actrices récurrentes de la dernière saison de Charmed) impose son indestructible bon sens qui fait éclater les élucubrations des quatre rêveurs comme des bulles de savon. Elle est toutefois plus encline à imposer son réalisme aux autres qu’à elle-même : alors qu’elle s’était résignée à regagner son Nebraska natal après cinq ans d’efforts infructueux pour devenir actrice, elle annonce à tous « Ça y est, je vais être une star ! » quand elle apprend qu’elle a été retenue pour figurer dans une pub vantant l’efficacité… d’une pommade anti-hémorroïdaire !

Une comédie sympathique avec des dialogues et des situations aussi inattendus que les personnages sont étranges.

La diffusion de la saison 7 sur CBS est prévue en septembre 2013.

Édition - 8 / 10

Trois DVD 9, un keep case et un étui cartonné.

On retrouve, après la scène introductive de chaque épisode, l’intéressant générique, maintenu depuis l’origine : sur une règle du temps qui commence un milliard d’années avant notre ère, une succession d’images nous conduit, en moins d’une minute, jusqu’à l’époque contemporaine : le défilement image par image permet de tout analyser, le panoramique dans l’espace jusqu’à la planète bleue où apparaissent les premiers signes de la vie, puis les primates, l’homo sapiens, des personnages, des événements qui ont jalonné toute l’histoire du monde. Une bonne idée de quizz entre amis !

En guise de suppléments, sur le disque 2, la joyeuse célébration de l’épisode 100 (9’41”) et la Théorie du Big Bang sur la relativité (11’) où les acteurs rappellent quelques anecdotes de tournage. Sur le disque 3, dans les coulisses de la série (15’) s’abandonne à la promotion, mais permet aussi de découvrir l’origine des rires qui fusent, trop souvent et trop bruyamment à mon goût : ce n’est pas du « rire en boîte » (canned laughter), mais celui, enregistré pendant le tournage, des spectateurs installés sur des gradins, juste derrière les caméras. Pour terminer, un bêtisier (8’16”).

L’image donne, avec des couleurs très saturées, un bon rendu des scènes d’intérieur qui font l’essentiel de la série. Une scène de paintball, bien sûr tournée en extérieur, offre un jaillissement de couleurs sous lequel succombe Sheldon.

Le son DD 5.1 (pour la version originale et les doublages en français et en espagnol) ne sollicite pratiquement pas les enceintes surround, si ce n’est, timidement, pour l’accompagnement musical. Mais, et c’est là l’essentiel pour ce type de série, les dialogues sont restitués avec une grande clarté.

Crédits images : © Warner Bros. Television

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm
Note du disque
8 / 10
Avis

Moyenne

4,0
5
0
4
1
3
0
2
0
1
0

Je donne mon avis !

Avatar
Philippe Gautreau
Le 3 juillet 2013
Pas de commentaire.

Lire les avis »

Multimédia

Proposer une bande-annonce

Du même auteur
(publicité)

(publicité)