Suits - Saison 2 (2013) : le test complet du DVD

Avocat très ambitieux d’une grosse firme de Manhattan, Harvey Specter a embauché pour l’épauler Mike Ross, un jeune homme très brillant, doté d’une mémoire photographique très précieuse …mais sans diplôme ! Ensemble, ils forment une équipe gagnante, prête à relever tous les défis.

La suite de Suits confirme les qualités de cette série, analysées dans la critique de la saison 1, mise en ligne dès la sortie du coffret en avril 2013.

Ça n’a jamais été calme chez Hardman et Pearson : la concurrence entre les avocats, prêts à tout pour attirer l’attention des associés, a fait de la firme un vrai panier de crabes. Une série d’incidents vient ajouter à la tension ambiante, à commencer par la découverte de la supercherie de Mike au sujet de son prétendu diplôme de Harvard.

Les événements majeurs de cette nouvelle saison, longue de 16 épisodes, sont la prise de pouvoir par Daniel Hardman, l’un des associés fondateurs qui avait démissionné et une plainte qui menace la survie de la firme.

On retrouve avec plaisir tous les acteurs de la saison précédente, auxquels vient se joindre, dans le rôle du nouveau boss, David Costabile, un des acteurs récurrents de Damages et Breaking Bad.

Une autre série d’excellente tenue, tonifiante pour l’esprit, servie par des dialogues vifs et raffinés et une remarquable distribution. Elle repart pour une troisième saison de huit épisodes.

Test effectué sur check discs. Menu sans aucune fantaisie, mais accessible très rapidement avec la possibilité de zapper les mentions légales, un des atouts de Universal pour les dévoreurs de disques.

Choix audio entre la version originale (avec sous-titres français optionnels) au format DD 2.0 stéréo et le doublage français, seul à être gratifié du DD 5.1.

Les suppléments, logés sur les disques 3 et 4, sont un tout petit peu plus généreux que ceux de la saison 1 : des scènes coupées d’une durée totale de 12’35”, en VO avec sous-titres français optionnels, parées d’une petite coquetterie originale : début et fin sont en noir et blanc, le reste en couleurs. S’y ajoute un webisode assez enlevé de 12’45” avec une scène amusante où Donna, la secrétaire de Harvey, ne pouvant enlever la tache qu’elle s’est faite dans la main en utilisant un photocopieur, se lance dans la fameuse tirade de Lady Macbeth. Pour finir, un bêtisier de 8’.

L’image, précise et exempte de fourmillements, offre des couleurs délicates, mais pourrait garantir des contrastes plus fins dans les séquences sombres ou filmées en contre-jour qui pêchent par des noirs un peu bouchés.