Roy Lichtenstein : New York Doesn't Exist (1996) : le test complet du DVD

Réalisé par André S. Labarthe
Avec Roy Lichtenstein, Annette Michelson et André S. Labarthe

Édité par Capricci

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Le 15/08/2013
Critique

André S. Labarthe a filmé Roy Lichtenstein (1923-1997) dans deux ateliers successifs, à seize ans d’intervalle : en 1972 dans l’atelier de l’artiste à Long Island puis en 1988 dans celui de New York. Les dessins préparatoires aux sculptures et les supports métalliques où sont placées les toiles en cours de fabrication sont analysés par l’artiste au cours d’un long entretien avec la critique américaine Annette Michelson. Il évoque ses influences et sa méthode de travail se référant à la BD, à la peinture cubiste et aux chefs-d’oeuvres du Musée Imaginaire.

Présenté initialement par Arte en 1996, Roy Lichtenstein : New York Doesn’t Exist est le programme officiel de l’exposition consacrée à Roy Lichtenstein par le Centre Pompidou en 2013, où il est diffusé en boucle.

Si l’on excepte une mise en scène aux effets parfois tape-à-l’oeil pour donner un cachet auteur inutile à l’ensemble, il serait dommage de passer à côté de ces entretiens fleuves rares durant lesquels Roy Lichtenstein se livre comme rarement il a pu le faire dans sa vie. L’artiste majeur du pop art américain se confie à Annette Michelson, qui dirigeait alors la revue Art Forum en 1972, tout en donnant quelques touches à une oeuvre en cours, du bleu par-ci, du rouge par-là et en dévoilant ses inspirations, ses secrets de fabrication.

Édition - 6,25 / 10

Le disque repose dans un digipack au visuel magnifique, qui est le même servant à l’affiche de l’exposition du Centre Pompidou. Le menu principal est animé sur une des scènes du film. L’intérieur du digipack est de couleur jaune, le disque étant de couleur bleue.

Malheureusement, il n’y a aucun supplément à se mettre sous la dent.

L’image de Roy Lichtenstein : New York Doesn’t Exist au format 1.33 est relativement propre, un grain se fait persistant, mais restitue la texture de l’époque. Les couleurs manquent singulièrement d’éclat et l’on peine à retrouver les teintes jaune, bleue et rouge de l’artiste. Quelques griffures, fourmillements et points demeurent constatables sans gêner le visionnage. Les interviews de 1972 sont plus altérées.

La piste Stéréo est de bon acabit, précise et suffisamment propre. Les propos tenus sont clairs et nets.

Crédits images : © Estate of Roy Lichtenstein New York / ADAGP, Paris, 2013

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm