Archer (1985) : le test complet du DVD

Dave Powers, jeune apprenti d’un entraineur de chevaux de New South Wales, se porte volontaire pour conduire Archer, un pur-sang, à Melbourne pour participer à la première « Melbourne Cup », créée en 1861. Pour rejoindre Melbourne, Dave doit entreprendre une randonnée de 1000 km semée de nombreux périls. Dave arrive à temps, avec l’intention de mener Archer à la victoire.

Archer est une sorte de road movie sans asphalte ni moteurs, une histoire simple montrant comment la ténacité et un brin de chance peuvent assurer le succès d’un entreprise téméraire. Le héros de cette aventure, à côté du cheval, est Dave, interprété par Brett Climo, qui allait endosser le costume de personnages récurrents dans de nombreuses séries australiennes, notamment la blouse de médecins. On y découvre aussi Nicole Kidman âgée de 18 ans, encore à ses débuts dans un rôle secondaire, bien que son nom soit maintenant mis en valeur sur la jaquette des DVD.

Facile à suivre, le récit linéaire de Archer, s’inspire, nous dit-on, d’une  » histoire vraie « . On ne s’ennuie pas, bien que les quelques rebondissements, particulièrement une fâcheuse rencontre avec des bandits de grand chemin, peinent à susciter beaucoup d’inquiétude sur le sort du jeune héros et de sa fière monture.

Restent les grands espaces du bush australien parcourus de troupeaux de moutons et de hordes de chevaux sauvages…

Le disque, avec une sérigraphie qui reprend le graphisme de la jaquette, est logé dans un keep case noir.

Le menu principal, animé et musical, propose le choix entre la version originale avec sous-titres français optionnels, placés trop haut sur l’image, et un doublage en français pas toujours convaincant.

Des suppléments anecdotiques : un synopsis qui fait la longueur d’un tweet, un extrait du film (2’) montrant la première rencontre de Dave avec Catherine/Nicole Kidman, les filmographies de Nicole Kidman, Brett Climo, Robert Coleby, un vide-gousset et de Denny Lawrence, le réalisateur. Et, pour finir, un générique artistique et technique.

L’image, au format 1.78/1, à peu près exempte de taches ou rayures, est cependant affectée par un bruit vidéo constant, bien que tolérable, et un léger manque de définition dans les arrière-plans et les séquences en lumière faible.

Le son DD 2.0 stéréo restitue correctement la musique et l’ambiance, avec une assez bonne séparation des deux voies dans les deux versions. Les dialogues, clairs dans l’ensemble, sont occasionnellement un peu étouffés dans la version originale.

Crédits images : © Roadshow Coote & Carroll, New South Wales Film Corp., The Australian Film Commission