La Reine de la prairie (1954) : le test complet du DVD

Cattle Queen of Montana

Édition Spéciale

Réalisé par Allan Dwan
Avec Ronald Reagan, Barbara Stanwyck et Gene Evans

Édité par Sidonis Calysta

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Le 17/06/2014
Critique

Une bande d’Indiens Pieds-Noirs, menés par Natchakoa, vole du bétail qu’ils échangent contre des armes que leur fournit Tom McCord. Ils volent une nuit le troupeau de Sierra Nevada Jones et tuent son père qui venait prendre possession de terres nouvellement acquises. La jeune femme n’entend pas laisser ce crime impuni…

La Reine de la prairie est l’un des 400 et quelques films du très prolifique Allan Dwan, qui a exploré tous les genres : comédie, drame, policier, film de guerre, comédie musicale avec un net penchant pour le western.

C’est bien le western qui l’a particulièrement inspiré en 1954 et 1955 : La Reine de la prairie, mais aussi Quatre étranges cavaliers (Silver Lode), Le Bagarreur du Tennessee (Tennessee’s Partners) et Tornade (Passion) furent réalisés en quelques mois par la même équipe et produits par Benedict Bogeaus, qui finança, dans la même période, six autres films d’Allan Dwan.

Ces quatre films sont la réédition partielle d’un coffret de sept films d’Allan Dwan édité par Carlotta Films fin 2009, maintenant épuisé.

La Reine de la prairie ne brille pas par l’originalité et la subtilité de son scénario. Trop manichéen, il donne peu d’épaisseur aux personnages principaux, notamment au couple Barbara Stanwick / Ronald Reagan, assez mal assorti. Les spectaculaires paysages du Glacier National Park du Montana compensent, en partie, la relative atonie des scènes d’action.

Édition - 6 / 10

On retrouve la présentation propre à la collection Western de légende : jaquette et surétui avec le ou les personnages principaux en premier plan et en couleurs, sur un fond d’une ou deux photos sépia du film. Le menu animé et musical propose la version originale avec sous-titres français imposés et un doublage français, tous deux au format Dolby Digital 1.0.

Quatre suppléments :

Une présentation par Bertrand Tavernier (19’) du cinéma d’Allan Dwan, assez superficielle, qui perd trop de temps à s’interroger sur le bien-fondé des accusations d’antisémitisme du réalisateur alléguées par son chef op’ John Alton.

Une présentation du film par Patrick Brion (9’), le présentateur attitré de tous les films de la collection qui paraît modérément inspiré par La Reine de la prairie

.

Pour finir, une bande-annonce de 2’ et une galerie de photographies lobby cards (celles affichées à l’entrée des salles de cinéma).

L’image (1.37) est propre : à peine remarquera-t-on quelques petites taches blanches. En revanche, le Technicolor a perdu une partie de son éclat, sauf dans les scènes d’intérieur qui s’en sortent plutôt bien. Une tendance des noirs à se boucher affecte la lisibilité des scènes de nuit.

La piste audio DD 1.0 restitue clairement les dialogues, légèrement trop réverbérés dans la version originale, à l’inverse un peu trop mats dans le doublage français. Un peu de souffle, pas vraiment gênant et un accompagnement musical qui sature dans les forte.

Crédits images : © Sidonis

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm