Réalisé par Christopher Misiano
Avec
Gabriel Macht, Patrick J. Adams et Meghan Markle
Édité par Universal Pictures Home Entertainment
Avocat très ambitieux d’une grosse firme de Manhattan, Harvey Specter a embauché pour l’épauler Mike Ross, un jeune homme très brillant, doté d’une mémoire photographique très précieuse… mais sans diplôme ! Ensemble, ils forment une équipe gagnante, prête à relever tous les défis.
La qualité de Suits, dont nous avons testé la saison 1 et la saison 2, se confirme dans cette troisième livraison. Sur le ton de la comédie, Suits s’inscrit dans la lignée d’autres séries « légales », parmi lesquelles on peut citer Ally McBeal et Boston Justice (Boston Legal), deux créations de David E. Kelley, ainsi que Shark (avec James Wood, dont la saison 2 n’a jamais eu l’honneur d’une édition DVD) et, dans une tonalité plus sombre, The Good Wife.
La tension est régulièrement relancée par les luttes intestines qui perturbent la sérénité du cabinet et pas les tentatives de prises de contrôles de l’extérieur. Si la saison 3 est plus tendue, par une suite de rebondissements, le ton reste enjoué, notamment du fait de la présence, dans le sextuor d’acteurs récurrents, de deux bêtes de comédie : Rick Hoffman et Sarah Rafferty qui a trouvé là un premier grand rôle à la mesure de son talent.
Série sophistiquée, Suits s’appuie sur des dialogues particulièrement bien écrits, qui font souvent mouche, sur l’élégance des décors et des costumes et sur un casting solide des seconds rôles. Font leur entrée dans la saison 3 deux acteurs britanniques : Max Beesley (Hotel Babylon, Survivors, Mad Dogs) et Conleth Hill, le Lord Varys de Game of Thrones.
Le tournage d’une saison 5 est prévu.
Test effectué sur check discs. Les seize épisodes sont logés sur quatre DVD. Menu sans aucune fantaisie, fixe avec les cryptogrammes chers à Universal, accessible très rapidement avec la possibilité de zapper les mentions légales. Choix audio entre la version originale (avec sous-titres français optionnels) et un doublage français, les deux versions étant, cette fois, gratifiées su format Dolby Digital 5.1.
Les suppléments, logés sur les quatre disques, sont nettement plus généreux que ceux des deux saisons précédentes :
- scènes coupées d’une durée totale de près de 13 minutes,
parées d’une petite coquetterie originale : début et fin sont
en noir et blanc, le reste en couleurs.
- une introduction alternative de l’épisode 8 (1’), une fin
alternative des épisodes 7 et 16 (3’),
- un bêtisier (10’),
- le tournage de Suits (5’), très promotionnel,
- Confiance et trahison (9’) une discussion autour des
deux concepts qui forment l’ossature de la saison… et même
de toute la série,
- et Recrues de Suits : action collective (22’) une
suite d’improvisations des acteurs, principalement de Rick
Hoffman.
Pour finir, le commentaire des épisodes 6 et 16.
Tous ces bonus sont en version originale avec sous-titres français optionnels.
L’image, précise et exempte de fourmillements, offre des couleurs délicates, mais pourrait, comme pour les deux saisons précédentes, garantir des contrastes plus affirmés et une meilleure résolution dans les séquences sombres ou filmées en contre-jour qui pêchent par des noirs un peu bouchés.
Pour le son, on peut apprécier que le format 5.1 du doublage français bénéficie également à la version originale, ce qui n’était pas le cas pour la saison 2, même si les enceintes latérales ne sont que très timidement sollicitées par la musique. La version originale est plus incisive, avec un meilleur équilibre entre ambiance et dialogues, facilement intelligibles dans les deux langues.
Crédits images : © Universal Pictures