Hostages - Saison 1 (2013) : le test complet du DVD

Bnei Aruba

Réalisé par Omri Givon
Avec Jonah Lotan, Micha Celektar et Dar Zuzovsky

Édité par Studiocanal

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Le 29/04/2014
Critique

La famille d’une chirurgienne renommée est retenue en otage dans sa propre maison alors qu’elle s’apprête à opérer le premier ministre Israélien. Les ravisseurs ne lui laissent pas le choix : elle doit assassiner le chef de l’état sur la table d’opération si elle veut retrouver sa famille en vie.

Hostages (titre original : Bnei aruba) est une série israélienne, la première créée, écrite et réalisée par Omri Givon et Rotem Shamir.

Comme Hatufim (Prisonniers de guerre) avait suscité un remake américain, Homeland, le script de Hostages a, lui aussi, été racheté par CBS. Le remake, fait rare, a commencé d’être diffusé quelques semaines avant l’original, en septembre 2013. Alors que l’adaptation de Homeland était une réussite, celle de Hostages n’a pas soulevé l’enthousiasme.

Hostages vaut, d’abord, par la construction du scénario qui crée une tension dramatique dès les premières images montrant, sous la garde de quatre hommes armés et cagoulés, la famille à genoux, bâillonnée, les mains liées derrière le dos : Yael, le chirurgien, son mari Eyal, proviseur d’un lycée et leurs deux enfants, une fille de 17 ans, Noa, et un fils de 15 ans, Assaf.

Le suspense est ensuite entretenu au long des dix épisodes d’une quarantaine de minutes chacun par plusieurs rebondissements qui installent le doute sur les bonnes intentions supposées de certains acteurs du drame.

Le rythme de la série est donné par l’alternance de scènes de huis clos, au cours desquelles les personnages prennent une certaine épaisseur, et de scènes d’action dont la plus spectaculaire est une chasse à l’homme nocturne au milieu d’une forêt.

La minisérie est bien filmée, avec des mouvements de caméra fluides et, aussi, bien interprétée. On remarque surtout dans la distribution l’actrice Ayelet Zurer, dans le rôle du chirurgien, Micha Celektar dans celui du chef du commando, de Mickey Leon, incarnant un ravisseur brutal et le jeune Yoav Rotman, interprète d’Assaf.

Hostages démontre qu’une bonne série, comme un bon film, n’implique pas nécessairement un gros budget mais, avant tout, un scénario capable de tenir la distance.

Édition - 7 / 10

Test effectué sur check discs.

Le menu musical et animé propose la version originale en hébreu (avec sous-titres français optionnels) et un doublage en français, les deux un format DD 2.0 stéréo.

Un petit point irritant : le niveau sonore de l’accompagnement musical du bandeau Studiocanal, tonitruant en comparaison de celui de la série.

Un seul supplément, sur le disque 4, nous invitant dans les coulisses de la série (26’, en VO, avec sous-titres français imposés) sans grand intérêt, alternant platitudes sur les personnages et échanges de flatteries.

L’image est précise, bien contrastée et bien étalonnée, dans une gamme de coloris plutôt froids.

Le son DD 2.0 stéréo assure une présence claire des dialogues, dans les deux versions. Le format 5.1 aurait permis d’élargir l’image sonore des scènes tournées en extérieur.

Crédits images : © Yetzira Ivrit

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm
Note du disque
7 / 10
Avis

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Philippe Gautreau
Le 30 avril 2014
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