Johnny Hallyday - Parc des Princes 1993 (1993) : le test complet du DVD

Pour beaucoup, ce concert a été un évènement musical… mais une fois que la caméra s’approche, on peut aisément s’apercevoir que le grand rockeur n’était pas dans la meilleure forme qui soit. On le sent forcer sur beaucoup de chansons, ses oeillades vers les prompteurs sont nombreuses et donnent l’illusion d’un Johnny pas très concentré. Heureusement, le public est là pour le soutenir et le courant passe tellement bien…

L’un des premiers DVD à utiliser le boîtier Digipack en France. On ne comprend pas bien l’utilité d’un tel boîtier aussi fragile, mais les collectionneurs de l’idole des jeunes apprécieront. Un livret propose les crédits d’écriture des chansons ainsi que les noms de toute l’équipe du concert. Si les noms et durées des chansons apparaîssent bien au dos du Digipack, les numéros de chapitres se sont envolés… Petite surprise pour les fans de karaoké ou pour les sourds et malentendants, un sous-titrage des chansons est présent bien que le digipack n’en fasse mention nulle part. Les menus quant à eux sont animés et sonorisés. Mais le menu des choix sonores est quelque peu obscure : il propose de la stéréo ou du surround… il faut alors comprendre que vous avez le choix entre du DD2.0 ou du DD5.1. Et c’est en vérifiant justement ces choix sonores que l’on découvre la deuxième erreur du Digipack, à savoir que la stéréo en PCM annoncée est bel et bien du Dolby Digital Stéréo.

Rien à voir. Si vous voulez les coulisses de ce concert, reportez vous au DVD Johnny Hallyday - Les coulisses - Parc des Princes 93 et Stade de France 98… ne nous demandez-pas pourquoi…

Impeccable. Le transfert de la vidéo est ici effectué sans problème, pas de problèmes de compression. Le résultat est très fin, très colorés et très bien contrasté.

Il est difficile de pencher pour la stéréo ou pour le 5.1. La stéréo est plutôt bonne, mais les basses y sont un peu trop présentes et on ne retrouve absolument pas l’ambiance du Stade de France. Le 5.1 permet justement de retrouver une largeur d’espace tout en calmant un peu les basses. Par contre, la position des instruments ou de la voix de Johnny sont un peu exagérées et trop confinées à des endroits trop précis. Au moment des feux d’artifices, le 5.1 vous permettra en outre de découvrir l’écho important que peut générer le Stade grâce aux réverbérations reproduites par les enceintes arrières.