Jeunes filles en extase

Jeunes filles en extase (1974) : le test complet du DVD

Réalisé par Michel Lemoine
Avec Jacques Bernard, Marie Hélène Règne et Nathalie Zeiger

Édité par LCJ Editions & Productions

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Le 12/05/2014
Critique

Que peuvent bien se raconter les anciennes élèves un peu coquines d’une pension pour jeunes filles ? Leurs histoires amoureuses bien sûr ! Un enchaînement d’aventures perverses, mettant en scène un faux anglais, un marin, l’initiation d’un élève adolescent par sa prof, une jeune fille subissant les cours très spéciaux d’un groupe de trois garçons…

Comédien et réalisateur, Michel Lemoine s’est distingué dans les années 1970-1980 avec des films aux titres évocateurs tels que Viens, je suis chaude, Cuissardes, Tire pas sur mon collant, Langues profondes, Alice…tu glisses, Prenez moi !, Slips fendus et porte-jarretelles. Un beau programme quoi.

Les films érotiques fleurissent dans les cinémas français. Celui de Michel Lemoine, Jeunes Filles en extase, également connu sous le titre Les Petites saintes y touchent, sort en 1974.

Ce pilier du cinéma bis et maître de l’érotisme soft français qu’était Michel Lemoine, signe une petite comédie coquine bien foutue (comme ses comédiennes d’ailleurs), une sorte de film à sketches entre Londres et Paris. Chaque partie est bien écrite et réalisée. Michel Lemoine enchaîne les séquences rigolotes et les parties de jambes en l’air avec décontraction, humour et un vrai sens de l’esthétique. Kitsch, mais très plaisant.

Édition - 5,25 / 10

La jaquette est attractive et saura bien attirer le regard des fans du genre. Le menu principal est fixe et musical. En guise d’interactivité, nous trouvons une filmographie du réalisateur Michel Lemoine.

Le master SD au format 1.66 de Jeunes filles en extase demeure marqué par des couleurs peu reluisantes. Les contrastes manquent souvent de concision, la clarté est certes indéniable mais dénature certains détails. Si la copie est relativement propre, la gestion des noirs est trop aléatoire, la définition chancelle quelque peu en raison de la photo vaporeuse, les fourmillements et moirages ne sont pas rares, tout comme le grain plus ou moins accentué sur quelques scènes, et les séquences en intérieur sont les plus mal loties avec une baisse indéniable de la définition.

Si l’image demeure aléatoire, il en est autrement du confort acoustique ! La piste Mono 2.0 affiche une ardeur et une propreté remarquables, créant un spectre phonique fort appréciable. Certains pics musicaux frôlent parfois la saturation mais l’ensemble demeure plutôt homogène et les dialogues solides. Attention, notons tout de même une postsynchronisation douteuse qui occasionne un décalage entre les voix et le mouvement des lèvres des comédiens ! Dommage que l’éditeur ait également oublié les sous-titres français destinés au public sourd et malentendant.

Crédits images : © LCJ

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm