Haute voltige (1999) : le test complet du DVD

Une séduisante agent d’assurance fait semblant de s’allier au meilleur cambrioleur du monde, pour l’arrêter en flagrant délit. Sauf que les choses ne sont pas si simples.. « Sean embrasse très bien les femmes », avait dit Catherine Zeta-Jones à Cannes, à propos de son partenaire. Ce qui resume bien les (seuls ?) atouts du film : une fille de rêve, et une megastar qui n’est jamais trop vieux pour ce genre de choses… Les scènes d’action sont par contre oubliées en cours de route. A propos, il s’agit d’un des rares films sur le bug de l’an 2000.

Avec « Haute voltige », PFC expérimente le « double feature ». L’éditeur joins au package un petit CD-Rom (sponsorisé par un fournisseur d’accès Internet français), qui contient entre autre un mini-dossier de presse interactif et le vidéo-clip de Seal et la bande-annonce du film (en VF !) en format .AVI. L’exiguïté du contenu ne vaut peut-être pas le détour, mais l’intention était bonne. Le DVD offre le classique packaging de PFC (boîtier Amaray SuperClear, disque sérigraphié), qui remet la fâcheuse habitude de ne pas localiser les suppléments.

Un traitement supérieur aux autres disques de l’éditeurs, mais pas exceptionnel pour autant : la bande-annonce, une petite featurette sur le tournage (les deux en VO non sous-titrée !) et le clip vidéo de Seal. Les extras du CD-Rom sont cités dans le chapitre ci-dessus.

A l’instar du menu d’accueil, les images sont parfois un peu sombres. L’ensemble est correct, mais la définition montre ses limites dans les arrières-plans.

Les voix des personnages prennent parfois une tournure métallique, le signe des limites d’une compression pas vraiment exceptionnelle. Cette limitation de la dynamique et du spectre sonore se retrouve tout au long du film, même si elle est parfois cachée par la puissance des graves. VF et VO pratiquement sur un pied d’égalité.