La Vida útil (2010) : le test complet du DVD

Réalisé par Federico Veiroj
Avec Jorge Jellinek, Manuel Martinez Carril et Paola Venditto

Édité par La Vie est Belle

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Le 27/11/2014
Critique

Jorge travaille à la Cinémathèque uruguayenne depuis 25 ans et vit encore chez ses parents. Plus qu’une passion, le cinéma est sa vie. Mais la baisse des adhésions, les retards de paiement des loyers et des droits de diffusion risquent de tout remettre en cause.

La Vida útil se déroule en deux actes. Le premier montre la passion exclusive de Jorge pour le cinéma. À la cinémathèque, il veille à tout, de la programmation des films à la vérification de l’état des sièges sur lesquels il s’assoie, l’un après l’autre.

Le réalisateur accompagne cette déclaration d’amour à cet art de coups de chapeau à des films mythiques : Les Rapaces (Greed) d’Erich von Stroheim, Citizen Kane d’Orson Welles ou Alexandre Nevski de Sergei M. Eisenstein…

Le deuxième acte de La Vida útil attire l’attention sur les nuages noirs qui menacent le devenir de la cinémathèque et celui de Jorge. Sa vie ne va-t-elle pas s’arrêter si la cinémathèque met la clé sous la porte ?

Une courte scène apporte une possible réponse à la question quand, tout à fait par hasard, Jorge usurpe l’identité du remplaçant d’un prof’ de la faculté de droit et improvise un cours… sur les avantages du mensonge !

Le format 1.33 renforce le caractère intimiste du film et le choix du noir et blanc s’accorde à l’hommage aux grands classiques du cinéma.

La Vida útil, salué par quelques prix dans des festivals d’Amérique Latine, malgré sa courte durée (une heure), souffre malheureusement de quelques longueurs dans sa seconde partie.

L’éditeur La Vie est Belle, avec la sortie d’Acné, nous fait découvrir tout l’oeuvre du cinéaste uruguayen Federico Veiroj. Un utile coup d’oeil sur le cinéma contemporain d’Uruguay.

Édition - 6,5 / 10

Test effectué sur check disc.

Le DVD est vendu dans un thinpak.

Le menu animé et musical propose le film uniquement en version originale, avec sous-titres français optionnels, d’une taille adéquate mais un peu trop hauts placés. Il faut saluer le soin apporté par l’éditeur à la conception du menu dans lequel l’iconique cheval au galop d’Eadweard Muybridge (repris comme logo de la cinémathèque) sert de repère pour la navigation.

Sous-titres pour malentendants pour le film.

Trois courts suppléments : Repérages au cinéma La Linterna magica (5’, en couleurs), choisi pour représenter la cinémathèque, montre en quelques séquences la vie d’un cinéma de quartier : l’entrée des spectateurs, l’apparition du titre du film sur l’écran, le hall vide pendant la projection, seulement habitée par les sons venant de la salle… Puis une scène alternative du débat radiophonique sur la mission d’éducation au « Septième art » de la cinémathèque (5’). Enfin, une bande-annonce (2’).

Ces suppléments sont présentés en version originale, avec sous-titres français optionnels.

L’image (1.33, noir et blanc) est assez propre : quelques rares taches ou rayures passent presque inaperçues. Elle est, toutefois, plus sérieusement affectée par un bruit vidéo qui rappelle sa présence sur les fonds unis et par une tendance des noirs à se boucher dans les scènes les plus sombres.

Le son Dolby Digital 2.0, d’un faible niveau, étouffe un peu les dialogues et donne peu d’ampleur à l’accompagnement musical. Souffle perceptible.

Crédits images : © Cinekdoque, Mediapro, Versátil Cinema

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm
Note du disque
6,5 / 10
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Philippe Gautreau
Le 27 novembre 2014
Ce petit film uruguayen est une déclaration d’amour au cinéma…

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