Réalisé par Russell Mulcahy
Avec
Christophe Lambert, Roxanne Hart et Clancy Brown
Édité par Studiocanal
« Il ne peut en rester qu’un ». Cette phrase magique marque le début d’une
légende. En plein milieu du désert artistique des années 80, Highlander
propose une oasis de créativité, un fleuve d’originalité. A tel point que
lors de la sortie, la pluspart des critiques ont qualifié le film de
« n’importe quoi adolescent ». A tel point que depuis ce film est ultra-culte.
Le regard sombre de Christophe Lambert, la bestialité de Clancy Brown,
les combats au sabre, l’épopée mythique, tout contribue à la magie du film.
C’est un vrai plaisir de retrouver enfin cet opus essentiel du Cinéma
Fantastique en DVD.
Présentation magnifique en Digipack avec 2 DVDs. Le premier contient la version courte (VO et VF). Le deuxième contient la version longue (VO) (4 minutes de plus). Les menus sont très beaux, animés et en musique, bien qu’un peu sombre, mais la musique « techno » qui les accompagne se rapproche plus du style douteux de « Beowulf » que de celui de highlander. On aurait préféré des extraits de Queen ! Pistes audio et sous-titres sont commutables à la volée et c’est bien.
Quitte à mettre 2 disques, on attendait plus de suppléments. On se souvient encore de l’édition collector Laserdisc qui contenait des coupures de presse du moment de la sortie, deux drafts du scénario, des storyboards, etc… Tout ce matériel n’a toujours pas trouvé le chemin du DVD. Dommage. Il reste quelques affiches, photos, des filmographies de quelques acteurs (pas tous), et une interview. C’est malgré tout mieux que la moyenne de la production de DVD actuelle.
Le négatif de ce film est très granuleux. C’est ce qui avait rendu les précédents transferts particulièrement ratés (le Laserdisc édition collector n’était pas fantastique, et le DVD zone 1 est une horreur). C’est donc avec un indiscible plaisir que l’on découvre ce mastering de très haute voltige. Le grain est présent, mais de façon très naturel. Les couleurs sont chaudes et belles, et la compression numérique se fait oublier (on notera quelques très légers défauts, comme les arbres de Central Park au début du chapitre 12, disc 1 qui « fourmillent »).
Sur le disque 1, VF DD 4.0 (et montage court). Sur le disque 2, VO DD 5.1 (et montage long). Les deux pistes sont d’excellente tenue etant donné l’age du film. On pourra reprocher a ce remixage multicanal un peu trop d’échos, et certaines scènes accusent une prise de son un peu « amateur » due au petit budget du film. Mais l’ensemble est très agréable, la musique se déchaine et les surround ne sont pas en reste, le caisson de basse participe également (dans la version 5.1). Pas mal donc, pour un film de près de 15 ans !