Rémi Gaillard est n'importe qui, le film (2014) : le test complet du DVD

Réalisé par Raphaël Frydman
Avec Rémi Gaillard, Alban Ivanoff et Patrick Raynal

Édité par Wild Side Video

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Le 12/03/2015
Critique

Photo N'importe qui

Avec ses potes, Rémi fait n’importe quoi… Pour devenir n’importe qui.
Mais Sandra, sa copine, aimerait qu’il devienne quelqu’un. Et il y arrive quand même un peu.

Rémi Gaillard s’est fait connaître grâce à ses impostures et vidéos insolites mises en ligne sur Internet. Ses vignettes ont fait le tour du monde et comptabilisent près de 2 milliards de vues. Né en 1975 à Montpellier, entouré d’une bande de potes, Rémi Gaillard commence à réaliser ses caméras cachées potaches à la fin des années 1990. Sa devise qui apparaît à la fin de chacune de ses vidéos : C’est en faisant n’importe quoi qu’on devient n’importe qui. Quelques-uns de ses gags les plus connus ? Un but marqué dans un fourgon de police et une parodie du jeu vidéo Mario Kart durant laquelle il jetait des bananes sous les roues des automobilistes ont pulvérisé les records sur la toile.

Rémi Gaillard est n’importe qui, le film voulait surfer sur cette popularité. Manque de bol, cette chose est un immense navet réalisé avec les pieds, interprété par des mecs qui se croient acteurs et sans aucun intérêt puisqu’il faut attendre au moins une heure pour découvrir enfin quelques nouveaux gags concoctés exprès pour cette «  mouture cinéma  ». Jusque-là il faut se farcir un semblant d’histoire durant laquelle Rémi tombe en dépression car sa copine menace de le quitter s’il n’arrête pas ses vidéos pour vivre enfin comme un adulte responsable. La suite lorgne du côté des Blues Brothers quand Rémi, «  raGaillardi  », souhaite remonter sa troupe pour refaire ses conneries devant la caméra. Pas drôle, réalisé uniquement pour se faire mousser, à oublier illico presto.

Photo N'importe qui

Édition - 6 / 10

Le test du DVD de Rémi Gaillard est n’importe qui, le film a été réalisé sur un check-disc. Le menu principal est animé sur les gags de Rémi Gaillard.

C’est une sortie technique pour Wild Side, qui accompagne le film uniquement de sa bande-annonce et de liens internet.

La clarté est de mise, la copie est resplendissante et le piqué est acéré comme la lame d’un scalpel. Rémi Gaillard est n’importe qui, le film est souvent agité et la caméra est mise à mal par les conneries de la bande, mais heureusement, l’encodage est solide comme un roc, les contrastes sont bien gérés, les scènes nocturnes sont logées à la même enseigne et beaucoup de plans en extérieur tirent facilement leur épingle du jeu.

Le mixage DTS 5.1 instaure un excellent confort acoustique en mettant la musique en avant, tout en délivrant les dialogues avec ardeur, sans jamais oublier les effets et ambiances annexes. Quelques basses soulignent également quelques séquences. La piste Stéréo s’en donne également à coeur joie, se révèle dynamique et même percutante dans son genre.

Les sous-titres français destinés au public sourd et malentendant sont également disponibles, ainsi qu’une piste Audiodescription.

Photo N'importe qui

Crédits images : © Wild Bunch Distribution

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm
Note du disque
6 / 10
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jean-marc
Le 16 mars 2015
La vache. Qu'est ce que c'est mauvais.
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Franck Brissard
Le 2 février 2015
Pas de commentaire.

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Rémi Gaillard est n'importe qui, le film
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