May in the Summer (2013) : le test complet du DVD

Réalisé par Cherien Dabis
Avec Cherien Dabis, Hiam Abbass et Bill Pullman

Édité par Memento Distribution

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Le 01/12/2014
Critique

May, jeune jordanienne installée à New York, vient passer l’été en famille à Amman. Chrétienne de confession, elle s’apprête à épouser un musulman, au grand dam de sa mère pratiquante. May peut néanmoins compter sur le soutien de ses deux soeurs cadettes, aux moeurs plus libérées…

Sélectionné aux festivals de Sundance et Venise, May in the Summer signe le retour de Cherien Dabis - ancienne scénariste et coproductrice de la série The L Word - après le succès d’Amerikka, son premier long métrage. A la fois devant et derrière la caméra, celle-ci livre une comédie aussi drôle que touchante sur la place des femmes et le poids de la religion dans la société arabe contemporaine. L’occasion pour Cherien Dabis, dont la beauté et la sensibilité nous rappellent celles de Nadine Labaki, de travailler à nouveau avec Hiam Habbas et de dresser le portrait d’un pays, la Jordanie, entre traditions et modernité. Si la réalisatrice, scénariste, productrice et pour la première fois comédienne américano-palestinienne n’échappe pas à quelques clichés, elle parvient d’emblée à nous rendre attachant chacun des membres de cette famille décomposée de trois frangines, des parents divorcés dont le père (Bill Pullman) a refait sa vie avec femme ayant l’âge de ses filles, une mère (Hiam Habbas) très attachée à sa foi qui voit d’un mauvais oeil que sa fille aînée épouse un musulman.

La mise en scène est soignée, le cadre (large) chiadé, l’interprétation pétillante. Certes l’histoire n’est pas très originale, mais May in the Summer ne manque pas d’ambitions ni d’énergie et a au moins le mérite de continuer à alimenter le débat sur la condition féminine dans les pays arabes.

Édition - 6,5 / 10

Memento Films nous a concocté un bel objet avec le slim digipack de May in the Summer. Le visuel reprend celui de l’affiche du film et le menu principal s’avère fixe et musical.

Seule la bande-annonce est disponible en guise d’interactivité.

Cherien Dabis peut compter sur Memento Films pour le service après-vente de May in the Summer. En effet, l’éditeur livre un très beau master aux contrastes solides et à la luminosité constante. Le piqué est fort agréable, les ambiances diurnes chatoyantes, la colorimétrie est vive et saturée, et le relief probant aux quatre coins du cadre large. Seuls quelques petits fourmillements sur les arrière-plans viennent ternir quelque peu le visionnage, mais rien de bien méchant.

Seule la version originale anglaise et arabe est disponible en DD 5.1. Cette piste aurait mérité d’être un peu plus dynamique, mais les latérales distillent quelques petites ambiances musicales et naturelles avec suffisamment de punch. Les dialogues sont précis, dynamiques, la balance frontale équilibrée et le caisson de basses accompagne doucement l’ensemble durant la séquence en boite de nuit. La version Stéréo remplit aisément son contrat grâce à une réelle homogénéité entre les dialogues, la musique et les effets annexes.

Crédits images : © Memento Films Distribution

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm