NCIS - Enquêtes spéciales - Saison 11 (2013) : le test complet du DVD

L’équipe se remet des turbulences qu’elle a traversées à la fin de la saison précédente. Un poste est à pourvoir après la démission de Ziva…

NCIS - Enquêtes spéciales est une création de Donald P. Bellisario. Un nom dans l’univers de la série : après avoir participé à l’écriture du feuilleton Les Têtes brûlées (Baa Baa Black Sheep), il fut le créateur et/ou le showrunner de la première mouture de Battlestar Galactica en 1978, de Supercopter (Airwolf), de Magnum (Magnum, P.I.), de JAG et de Code Quantum (Quantum Leap).

NCIS - Enquêtes spéciales a engendré deux séries dérivées : NCIS : Los Angeles (nous avons testé les saisons 1 et 3) et NCIS : New Orleans dont la première saison a commencé la diffusion en automne 2014 sur CBS.

NCIS - Enquêtes spéciales nous fait participer aux investigations du Naval Criminal Investigative Service, un service fédéral bien réel dont la mission est de contrecarrer toute entreprise criminelle, terroriste ou d’espionnage visant l’US Navy.

La série est un formula show : la découverte de la victime marque généralement le début des épisodes (nous sommes parfois les témoins du crime). Suivent l’inspection de la scène de crime, l’examen du cadavre dans la salle d’autopsie, l’audition de témoins ou de suspects et une descente sur le terrain, avec de nombreuses scènes d’action et de bons moments de suspense. L’humour n’est pas absent de la série : dans l’épisode 10, par exemple, un amusant vaudeville s’invite au milieu de l’enquête. Une place importante est aussi réservée à la vie privée des personnages, souvent compliquée (Gibbs, le boss, a été marié quatre fois) et à leurs relations.

NCIS est un dérivé de la série JAG dans laquelle les personnages de Gibbs, DiNozzo, Abby et Ducky firent une apparition, en 2003, dans deux épisodes. Ces mêmes quatre personnages, présents depuis l’origine de la série en 2003, seront rejoints, un an plus tard, par Tim McGee et par Brian Dietzen.

Moins de stabilité dans la distribution des actrices (sauf pour Abby) : la saison 11 marque l’entrée d’une recrue en remplacement de Cote de Pablo, titulaire du rôle de Ziva pendant 190 épisodes. La nouvelle venue, Ellie Bishop, interprétée par Emily Wickersham, réussit, dès sa première apparition à l’épisode 9, à prendre sa place aux côtés des personnages emblématiques de la série : auprès d’Abby (le pendant de la Penelope Garcia d’Esprits criminels), geek gothique perchée sur d’impossibles chaussures à semelle compensée, toile d’araignée tatouée sur le cou, et auprès du docteur Donald Mallard (Ducky pour les intimes), le doyen de l’équipe, interprété par l’inusable David McCallum, un Des agents très spéciaux (The Man from U.N.C.L.E.).

Limitée à 11 épisodes, la saison 12 devrait clore une série, filmée avec soin, bien écrite, rythmée, qui a réussi à maintenir une bonne part d’audience dans les nombreux pays dans lesquels elle a été diffusée.

Les six DVD tiennent dans trois slim cases insérés dans un étui cartonné. Un menu fixe et muet offre le choix entre la version originale et deux doublages, en français et en allemand. Sous-titres en quatre langues, dont le français et l’anglais pour malentendants.

En supplément, sur le disque 4 : la célébration du 250ème épisode (4’). Sur le disque 5 : NCIS à la Nouvelle Orléans (15’) où furent tournés les extérieurs des épisodes 19 et 20 (dans le French Quarter), est l’occasion de présenter le nouveau spin-off et son personnage principal, Dwayne Pride, interprété par Scott Bakula (Code Quantum).

On trouve sur le disque 6 le reste des bonus. La donne a changé (26’) est centré sur l’adaptation du scénario après la sortie du personnage de Ziva. En mémoire de Jackson Gibbs : un hommage à Ralph Waite (5’) est un tribut à l’acteur qui tenait le rôle du père de Gibbs, décédé à la fin du tournage de la saison 11 ; l’enterrement du personnage est d’ailleurs mis en scène dans le dernier épisode. Dans Officiellement (8’), Michael Weatherly et Pauley Perrette poussent chacun leur chansonnette. À la recherche d’Ellie Bishop (8’) se penche sur le nouveau personnage. Tournage nocturne (3’), comme son titre ne l’indique pas, s’intéresse aux photos prises sur les scènes de crime. Casier judiciaire (4’, encore un titre mal traduit) est consacré aux figurants qui vont et viennent dans le décor, le plus souvent un dossier à la main. Joe Spano : le vrai Fornell (6’) tourne les projecteurs vers le personnage du « Senior FBI Agent Tobias Fornell » qui collabore étroitement avec le NCIS et, accessoirement, couche avec une des ex de Gibbs.

Rien de fabuleux dans ces suppléments à teinture promotionnelle.

L’image est d’une qualité moyenne. Les couleurs sont joliment saturées, mais la définition et les contrastes laissent sérieusement à désirer.

Le son Dolby Digital 5.1 (disponible pour les trois versions audio) restitue les dialogues avec clarté et assure une immersion discrète dans l’ambiance. On aurait aimé des explosions et crépitements d’armes automatiques un peu plus toniques.

Crédits images : © CBS