Les Diables de Guadalcanal (1951) : le test complet du DVD

Flying Leathernecks

Réalisé par Nicholas Ray
Avec John Wayne, Robert Ryan et Janis Carter

Édité par Warner Bros. Entertainment France

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Le 19/05/2015
Critique

Sur l’île d’Oahu, dans l’archipel de Hawaii, pendant l’été 1942. Le major Kirby vient prendre le commandement de l’escadrille de chasseurs Wildcats. Son second, le capitaine Griffin, voit son arrivée d’un mauvais oeil : il pensait être promu à ce poste.

Les Diables de Guadalcanal (Flying Leathernecks) n’est pas, et de loin, le meilleur film de Nicholas Ray. La réalisation manque d’inspiration et le scénario, mission après mission, est assez répétitif. Le même thème sera exploité d’une manière nettement plus tonique, 25 ans plus tard, par la série Les Têtes brûlées (Baa Baa Black Sheep, 1976-1978).

Les Diables de Guadalcanal a les allures d’un film de propagande pour la US Navy qui venaient de s’engager dans la guerre de Corée. Peut-être était-ce aussi pour Nicholas Ray un moyen de se mettre à l’abri de la chasse aux sorcières lancée par le sénateur MacCarthy ?

Néanmoins, John Wayne, après avoir troqué son stetson contre un casque d’aviateur, reste crédible dans son rôle de baroudeur et meneur d’hommes. Il est plus investi que Robert Ryan qui paraît bien peu motivé par son rôle.

Beaucoup d’autres films de Nicolas Ray s’imposent avant Les Diables de Guadalcanal. Quatre excellents films noirs : Les Amants de la nuit (They Live by Night, 1948), Le Violent (In a Lonely Place, 1950), La Maison dans l’ombre (On Dangerous Ground, 1952) et Traquenard (Party Girl, 1958). Mais aussi un western hors normes : Johnny Guitar (1954) et l’inoubliable Fureur de vivre (Rebel Without a Cause, 1955). L’essentiel de la création de Nicholas Ray est disponible sur disque optique, à une exception près : l’absence d’un remarquable western : Les Indomptables (The Lusty Men, 1952), curieusement introuvable en France.

Photo Les Diables de Guadalcanal

Édition - 6 / 10

Même présentation que les autres rééditions à petit prix de la Collection Patrimoine : menu fixe et muet offrant le choix entre version originale avec sous-titres français (imposés et trop haut placés) et doublage en français.

Pas de bonus.

La restauration de l’image (1.37, couleurs) a restitué les tons du Technicolor et éliminé pratiquement toutes les taches ou rayures. Seules quelques séquences, constituées d’un montage d’archives en 16 mm de la US Navy (décollages en mer, appontages, combats aériens…), utilisées sans restauration, sont dans un état très dégradé. Ce qui entraîne, dans les scènes de combat, un manque visible d’homogénéité entre les plans larges et les gros plans fixes des pilotes dans leur cockpit.

Les pistes audio français et anglaise mono ont été correctement restaurées : débarrassées de tout craquement, presque sans souffle, elles profitent d’une assez bonne dynamique. Quelques saturations dans les forte de la musique.

Crédits images : © RKO Pictures

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm
Note du disque
6 / 10
Avis

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Philippe Gautreau
Le 19 mai 2015
Ce n’est pas, et de loin, le meilleur film de Nicholas Ray. Mais John Wayne apporte son solide talent à un film qui intègre des séquences filmées pendant les durs combats qui firent rage pendant trois ans sur le Pacifique.
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fred
Le 25 janvier 2003
Pas de commentaire.

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