Avec Kevin Whately, Laurence Fox et Rebecca Front
Édité par Elephant Films
Le DI (Detective Inspector) Robert ‘Robbie’ Lewis, secondé par le DS (Detective Sergeant) James Hathaway ont à résoudre les affaires criminelles les plus délicates du comté d’Oxford.
Inspecteur Lewis est un spin off de la série Inspecteur Morse, inspirée des nouvelles écrites par Colin Dexter, à la tête des équipes de scénaristes des deux séries. Le Dectective Sergeant Lewis, interprété par Kevin Whately, était le second de Morse tout au long de la série.
Promu Detective Inspector, Robert Lewis, après avoir succédé au Chief Inspector Morse, a pris sa retraite à la fin de la saison 7. Fausse sortie, comme au théâtre : il accepte, sans trop se faire prier d’ailleurs, de « faire une pause » (take a break) et de reprendre du service pour épauler Hathaway.
Chaque saison est constituée de quatre épisodes (parfois trois, comme la saison 8) d’environ 90 minutes. Chaque épisode traite d’une affaire, un meurtre ou une série de meurtres. Évitant d’étaler la moindre violence ou de montrer des images choquantes, la série peut, ainsi, être vue en famille. Inspecteur Lewis, se rangeant dans la catégorie whodunit, ne s’attarde guère sur l’environnement social des meurtriers et assez peu sur leur psychologie.
Deux autres personnages récurrents apparaissent de temps à autre aux côtés de Lewis et Hathaway depuis le début de la série : Laura Hobson, médecin légiste qui entretient une relation amoureuse épisodique avec Lewis, veuf, et Jean Innocent, la Chief Superintendent qui supervise le commissariat. Un nouveau personnage fait son entrée au début de la saison 8, le Sergeant Lizzie Maddox, qu’on retrouvera dans la saison suivante qui pourrait bien être la dernière.
Inspecteur Lewis réussit à soutenir l’attention sur toute la durée des épisodes et, sans rien montrer de spectaculaire, réserve quelques bons moments de suspense. En prime, elle donne à voir la ville d’Oxford et la campagne anglaise.
Les trois DVD-5 sont présentés dans un boîtier transparent (empilés sur un spindle) glissé dans un fourreau. Un menu animé et musical (une bien belle mélodie) offre le choix entre la version originale avec sous-titres optionnels et un doublage en français, les deux au format Dolby Digital stéréo.
Une fois encore, on doit épingler l’affligeante et gratuite vulgarité de certains sous-titres. À titre d’exemple, au premier épisode, une remarque sur la qualité d’un site web, « It’s pretty embarassing », est sous-titré : « C’est la lose totale » ! La VF est respectueuse du texte avec sa traduction par « C’est pas terrible ».
Aucun supplément.
L’image (1.78 :1) offre des couleurs délicates, légèrement désaturées et soigneusement étalonnées. Mais la résolution laisse beaucoup à désirer, y compris dans les plans moyens de scènes bien éclairées. Les noirs se bouchent souvent dans les scènes sombres.
Le son Dolby Digital stéréo est propre, restitue correctement les dialogues et donne de l’ampleur au bel accompagnement musical de Barrington Pheloung (qui a également signé la musique de Inspecteur Morse et de Endeavour, une autre série scénarisée par Colin Dexter). Sur le plan de la technique, pas de grande différences entre version originale et doublage, qui manque cependant de naturel. Les deux voies sont très peu séparées.
Crédits images : © Granada Television