Aliens, le retour (1986) : le test complet du DVD

The bitch is back ! C’est pas très flatteur, mais ça traduit bien l’état d’esprit de James Cameron lors de l’élaboration de cette première suite au chef d’oeuvre de Ridley Scott. De l’alien il allait nous en faire manger ! Et du très en forme ! Sur toute la série, ce film est celui de l’excès, en bien et en mal. Tout y est multiplié, les vaisseaux, les aliens, les scènes d’action, les scènes gores … tout cela donne quand même l’impression que le film cherche à s’imposer à tout prix pour essayer de faire oublier le premier. Le résultat est certe un peu chargé, mais quel spectacle ! Et avec ses 17 minutes de plus qu’au cinéma, vous devriez en avoir pour votre argent !resume = Opus 2 de la saga Alien très efficace, mais les bonus sont un peu court.

Les menus commencent à devenir plus statiques que dans le 1er DVD de la saga. C’est toujours animé et sonorisé. La navigation est toujours claire et simple. Sérigraphie sobre, pareil pour la jaquette intérieure.

Egalement moins riche que le premier, ce DVD propose quand même son lot de nourriture pour fan en quête d’informations. Une interview de James Cameron ouvre le bal (12 min et VOST), c’est certe très intéressant, mais ça manque d’illustration du propos. On continue avec 8 mini-séquences (entre 10 secondes et 1 minute) présentant différents type d’effets spéciaux du film. Ces séquences sont de plus muettes sauf la 6ème mais ça n’apporte rien de plus. La traditionnelle bande-annonce est présente mais non sous-titrée. Et on fini avec une galerie de photos, dessins, storyboards, encore plus imposante que dans le 1er DVD, puisque vous pourrez afficher plus de 620 photos réparties en 12 thèmes. Tout ça manque tout de même sérieusement de substance.

Des hauts et des bas. Dans l’ensemble, l’image est très nette et très vivante. Mais par moment, sans comprendre pourquoi, on se retrouve avec du grain asser prononcé. Ce n’est même pas forcément sur les 17 minutes rajoutées au film… étrange.

VF et VO quasi identiques. On préfèrera toujours la VO pour le naturel des dialogues et une dynamique plus importante. La remastérisation 5.1 est discrète et ne nous accable pas avec des effets à outrance ou des basses sur-développées, tant mieux, le film en fait déjà assez comme-ça … Par contre, là où ça se gâte, c’est que la VF présente un défaut majeur pendant les chapitres 30 à 32; le son y est décalé par rapport aux images ! Pire, le son décroche même par moment pendant la scène où Ripley passe les oeufs au lance-flammes ! C’est le moment de se mettre à l’anglais !