Rush Hour (1998) : le test complet du DVD

Le « buddy action-movie », encore et toujours. Après Mel Gibson/Danny Glover, ou Nick Nolte/Eddie Murphy, le brio de Jackie Chan est marié (efficacement) au talent comique de Chris Tucker. Le duo se retrouve sur les rues de Los Angeles, pour sauver une petite fille kidnappée par un groupe de terribles ravisseurs. Certainement pas le meilleur film de Jackie Chan, mais c’est le titre qui l’a finalement propulsé aux sommets du box-office US. Pour satisfaire les assurances, les cascades sont un brin moins spectaculaires, mais Jackie s’intègre à la perfection dans le paysage hollywoodien.

On ne plaisante pas avec le label « Édition Prestige ». Encore une fois, Seven Sept confirme son statut haut de gamme pour l’édition DVD des bijoux de sa couronne (les films New Line et quelques Trimark). « Rush Hour » n’échappe pas à la règle, avec des contenus et compléments qui dépassent le cadre du film, une qualité d’image et son bien au dessus de la barre, et des menus animés assez plaisants (mais en format 4/3), qui se retrouvent dans les différentes éditions européennes du disque. Par rapport à ses premières sorties, Seven Sept offre désormais une petite plaquette intérieure, avec la liste des chapitres.

Une armée de suppléments et extras impressionnante, qui retranscrit en Z2 la quasi-totalité des contenus du disque nord-américain (moins la piste musicale seule, les commentaires du réalisateur sur son court-métrage et les vidéo-clips, et les éléments DVD-Rom). La pièce de résistance est le documentaire sur le tournage (qui doit beaucoup au ton espiègle du réalisateur, et au bêtisier vers la fin). On trouve ensuite quelques scènes coupées (rien de spécial), le CM de fin d’études de Brett Ratner, le commentaire audio du réalisateur, 3 bandes-annonces (dont celles de « Mr. Cool » et « Contre-attaque »), 2 clips et les biographies et filmographies, agrémentées par des mini-interviews. Voilà ce qu’on appelle une édition collector.

Une qualité absolument renversante. On ressens l’art et la technologie de New Line, qui a l’habitude d’effectuer des masters directement en haute définition. Inutile de décrire ses points de force, car tous les critères sont amplement au dessus de la moyenne. Pour les éventuelles parties surexposées, demandez des comptes aux réglages du directeur de la photo en phase de tournage.

Un bande « new wave », qui dépasse la philosophie frontale du cinéma pour envelopper le spectateur à 360° dans l’ambiance sonore. L’architecture ne va pas pour le subtil, et se concentre sur le coeur de l’action. A défaut d’avoir une sophistication du design du son, les bruits et les effets agressent toutes les voies 5.1. Bon travail des ingénieurs français, qui ont produit une bande VF de tout respect.