Réalisé par Dominic Sena
Avec
Nicolas Cage, Angelina Jolie et Giovanni Ribisi
Édité par Touchstone Home Video
Randall Raines s’est rangé des voitures. C’est le cas de le dire
pour cet ancien as de la disparition de voitures façon Majax.
Mais le jour où son frêre qui a voulu suivre ses traces se
retrouve coincé face au pire caïd du coin, Randall remonte à bord.
Le marché est simple : la vie de son frêre contre 50 voitures
qui devront toutes être acheminées en une nuit.
Avec chaque nouvelle production Bruckheimer, il faut s’attendre
au dépoussiérage d’un genre d’action. Cette fois, c’est la course
poursuite en voiture en plein Los Angeles. Et il n’y va pas de main
morte ! Quasiment toutes les séquences ont été tournées en décors
réels en pleine ville. De plus, tout ce qui est conduite pied au
plancher est assuré par les acteurs eux-même ! D’où un réalisme
accru même si les effets spéciaux rajoute juste ce qu’il faut de
délirant. Le film n’en oublie pas moins d’être le support d’un
scénario où deux frêres vont se retrouver. Bref, une fois de plus,
le pari est réussi : nous en mettre plein la vue, le faire bien
et au final, nous divertir.
Trois « défauts » à souligner.
Le premier vient des sous-titres; pourquoi les placer aussi
haut dans l’image alors qu’avec le 2.35, une bonne bande noire
s’offre à eux ?
Le deuxième vient de l’organisation des suppléments; un peu
de regroupement serait le bienvenu dans cette multitude de
petits éléments qui vous ferons jouer de la télécommande.
Le troisième vient du menu chapitres qui propose des vignettes
assez petites et sans titre, ce qui n’est pas très explicite.
Le livret vous sera indispensable pour repérer vos scènes d’action
favorites.
Les menus sont tout de même clairs et graphiquement réussis, mais
désespérément fixes et muets.
Si on voulait être ironique, on pourrait dire qu’on a du mal à croire
que l’on est sur un DVD Buena Vista ! Mais tâchons d’oublier nos
mauvais souvenirs et acceptons le fait que Buena Vista France a
repris les rênes et mêne ses gros titres en DVD dans la bonne
direction.
Car c’est bel et bien le cas ici : profusion et sous-titrage au
programme !
Commençons par ce que la jaquette indique comme un commentaire.
Il s’agit en fait d’une interview de Jerry Bruckheimer sur son métier
et sa carrière de producteur de films à succès. Avec en prime quelques
images du prochain Michael Bay : Pearl Harbour.
La bio-filmographie du même J.Bruckheimer est impressionante de part
sa longueur et son actualité puisqu’elle va même jusqu’à aborder les
projets en cours.
« Action Overload » est une compilation de séquences d’action du film
mêlées à quelques images du tournage, le tout sur un musique hard-rock
du plus bel effet puisqu’elle est en DD5.1.
« Course poursuite » est un véritable making of de plus de 11 minutes
mais découpés en 3 parties. On y apprend comment ont été tournées les
3 principales courses poursuite du film.
« De 0 à 60 » est en fait l’habituelle featurette promotionnelle qui
intercale interviews et images du film ou de la bande-annonce.
« Attachez vos ceintures » vous fera découvrir comment les acteurs
se sont préparés pour exécuter eux-même bon nombre de cascades en
voiture. Nicolas Cage en tête est incroyablement doué au volant !
« Rôles principaux » présente les principaux personnages du film au
travers d’interviews des acteur, du scénariste et du réalisateur.
Le clip musical de The Cult « Painted On My Heart » offre surtout
l’intérêt d’être là tant la chanson est soupe et le groupe plutôt
inconnu en nos contrées…
La bande-annonce (en VF) vient clôturer ce festival de bruit et de
fureur.
Cette fois, c’est clair : Buena Vista tient le bon bout !
Compression, OK. Définition, OK. Couleurs et contrastes, OK.
Pas de problème, vous pouvez démarrer et vous régaler. Ca brille,
ça bouge bien et le DVD n’est jamais pris en défaut dans cette
frénésie d’images.
Aucune de vos enceintes ne risque de s’ennuyer avec ce DVD !
Il y a du son dans tous les coins ! C’est clair, riche et la
musique est impeccablement bien mixée. Par contre, on vous a déjà dit
qu’on préférait les VO ?… Ce n’est pas pour des raisons techniques,
mais pour le naturel des dialogues.