Réalisé par Woody Allen
Avec
Mia Farrow, Dianne Wiest et Seth Green
Édité par MGM / United Artists
Woody Allen se replonge dans ses souvenirs d’enfance avec le
portrait d’une famille juive new-yorkaise dans les années 40.
Le Jazz, ses premiers émois de jeune garçon, l’imposture de
certains sont autant de choses qui marquent son jeune héros
qui, avec ses cheveux roux et ses grosses lunettes, nous fait
immanquablement penser à Woody !
« Radio Days » est aussi un bain de jouvence nostalgique bercé
par l’apparition de la musique de Jazz et des premières radios
dans les foyers. Mia Farrow est une nouvelle fois de la
partie. Elle y incarne une jeune étoile de la chanson en plein
devenir. Les fans du réalisateur remarqueront aisément un
parallèle entre elle et Diane Keaton puisque cette dernière
était elle-même chanteuse dans Annie Hall. Hasard ou
coïncidence ? Sûrement pas…
Le réalisateur new-yorkais a souvent préféré revenir sur les
traces de son passé que d’inscrire systématiquement ses films
dans le présent. « Radio Days » est un petit bijou d’espièglerie
mais aussi une reconstitution fidèle d’une époque qu’Allen a
bien connue.
Partie intégrante du second coffret 6 DVD de la Collection
Woody Allen MGM, cette édition jouit comme à l’accoutumée d’un
joli packaging. La jaquette reprend au verso le résumé de
l’histoire, les langues proposées en mono (français, anglais,
allemand, italien, espagnol) et les différents sous-titres
(huit au total). Des menus 16/9 fixes et muets, d’une
esthétique sobre et assez réussie, nous sont offerts ; on
regrettera peut-être la non-utilisation d’une musique « Jazz »
sur toute l’interactivité. La navigation est claire à défaut
d’être très originale. L’ensemble de l’oeuvre est présenté en
16/9 anamorphique, mono et découpé en seize chapitres.
On aurait aimé davantage de suppléments que cette maigre
bande-annonce.
Une bande-annonce non sous-titrée. C’est tout ! On aurait souhaité au moins une interview de Woody Allen !
L’image en cinémascope ne souffre en tout cas d’aucun défaut
majeur de compression. Elle s’appuie sur un master très
propre.
On appréciera une très bonne netteté d’ensemble, des contours
fins malgré un léger flou des second-plans et quelques
rougissements des visages.
Tout fan de Woody Allen se doit obligatoirement de voir le
film dans sa version originale.
Les pistes mono anglaise, française, italienne et allemande
sont claires mais offrent un environnement sonore plus étouffé
que leur homologue espagnole plus dynamique.