Réalisé par Joshua Logan
Avec
Marilyn Monroe, Don Murray et Arthur O'Connell
Édité par 20th Century Studios
Bo (Don Murray) est un cow-boy dans le plus pur style. Il se
rend avec son ami Virgil (Arthur O’Connell) à Phoenix dans
l’Arizona pour participer à un rodéo. Bo découvre à cette
occasion la ville et l’amour, deux choses qui lui sont
parfaitement inconnues. Il tombe éperdument amoureux de Cherie
(Marilyn Monroe) et lui demande sa main sans prendre de
gants… Malgré les conseils de Virgil, ses tentatives pour
séduire Cherie se révèlent peu fructueuses et elle prend la
fuite en bus… Bo, qui ne manque pas de ressources, retrouve
Cherie…
Dans « Arrêt d’autobus », Marilyn prouve une fois encore qu’elle
est une vraie actrice. Le réalisateur, Joshua Logan, avait
rapidement réussi à cerner Marilyn et compris comment la faire
jouer : Pendant les tournages Marilyn était toujours
terrorisée à l’idée de dire son texte au moment la mise en
boîte. Logan la faisait répéter sans lui dire que les caméras
tournaient, éliminant ainsi une grosse partie de son stress et
gardait les prises pour le montage final… Il dira plus tard
« j’ai gaspillé une quantité astronomique de pellicule mais
j’ai eu le meilleur de Marilyn »… et il faut reconnaître
qu’elle est convaincante dans le rôle de Cherie, à la fois
triste et gaie, parfois les deux en même temps.
Don Murray est, quant à lui, hilarant dans le rôle du cow-boy
« sorti de sa campagne ». C’est d’ailleurs son premier rôle au
cinéma alors qu’il est issu d’une formation théâtrale, ce qui
se ressent parfois dans son jeu (on le retrouvera par la suite
dans pas mal de films dont « La conquête de la Planète des
singes » ou encore « Peggy Sue s’est mariée » de Coppola). Enfin,
une petite anecdote : Don Murray n’avait jamais mis les pieds
sur un cheval avant le début du tournage et a du suivre des
cours d’équitation avant de commencer à jouer…
Menus fixes et muets en 16/9 avec de jolies images de Marilyn en fond, peu de bonus et impossibilité de changer langues et sous titres à la volée constituent le contenu de ce DVD. La restauration du film excellente.
- Bande-annonce cinéma (2’20” en VO, 16/9)
- Restauration du film avant/après : ce document
(2’26” en VO) explique, en anglais, les étapes qui ont été
nécessaires à la restauration du film pour cette édition DVD.
Viennent en illustration des scènes comparatives issues du
film.
- Carte postale (affiche du film)
- Images d’exploitation : série de 4 photos en couleurs
issues du tournage.
Le travail effectué sur la restauration du film est exceptionnel. La pellicule a été nettoyée, les couleurs ravivées et la définition est bonne. Seule une légère granulosité (d’époque) est décelable mais rien de méchant. Quant à l’encodage, la compression est parfaite, aucune trace disgracieuse n’est visible… Du bon travail.
Autant le dire tout de suite, la VF est complètement inaudible. Les voix sont nasillardes, un souffle permanent se mêle aux dialogues, une horreur. Les versions italienne et espagnole valent à peine mieux. Les deux gagnantes sont la version allemande (un 2.0 mono très clair) et bien sûr la VO en 4.0 qui met en valeur les compositions musicales. Ce remixage est une réussite sur toute la ligne.