L'Ascenseur niveau 2 (2001) : le test complet du DVD

Down

Réalisé par Dick Maas
Avec James Marshall, Naomi Watts et Eric Thal

Édité par C.I.D.C.

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Le 26/10/2002
Critique

L’art de faire du nouveau avec de l’ancien. Dick Maas (Amsterdamned) devient un hollandais volant à part entière, en s’exportant aux US le temps pour tourner à NYC le pseudo-remake de son « L’ascenseur ».

Ceux qui connaissent le film de 1983, peuvent s’attendre au même - mais cette fois-ci au World Trade Center (même si pour des raisons de legalese, le récit essaie de nous convaincre que le gratte-ciel est fictif..). Pour les autres, il suffira de se dire que l’ascenseur du titre est malveillant - très malveillant.

Donc, comme la règle de Les Dents de la mer l’impose, ça commence en douce. Et ensuite, les choses empirent. Parce que - vous voyez - la CPU du réseau des ascenseurs est bionique. Et à fur et mesure de greffer des cellules vivantes au silicone, l’intelligence artificielle prend un malin plaisir à tuer les occupants de ses cabines…

Prototype parfait du genre de film qui ne pourrait plus être tourné après le 11 septembre, « L’ascenseur niveau 2 » est par contre plus axé vers le récit que sur le gore. Cela n’empêche pas Dick Maas de placer ses héros dans des situations périlleuses, et de lâcher les chevaux dans 2 ou 3 séquences spectaculaires. L’une d’entre elles (pas de spoiler) aurait presque pu figurer dans les annales du genre, si « L’ascenseur niveau 2 » avait l’étoffe requise.

Notons au passage que le réalisateur emprunte ses acteurs principaux au vivier de David Lynch, mais n’exploite pas Michael Ironside aussi longtemps qu’on voudrait.

Présentation - 3,0 / 5

Un DVD typique d’Halloween… sauf qu’il ne sort pas à Halloween. Est-ce la raison pourquoi les menus sont plus « retenus » que dans les productions de genre ?

Malgré la relative étroitesse des contenus, TF1 aligne néanmoins du DTS et Dolby Digital dans toutes les sauces (sous-titres imposés sur la VO toujours en standard). Et - on ne sait pas vous - mais nous trouvons la jaquette particulièrement jolie..

Bonus - 2,5 / 5

On fait vite le tour…

Les coulisses du tournage rassemblent les habituels EPK (« Electronic Press-Kit ») à la chaîne. La différence est que celui-ci a été édité assez habilement par Barejo, en coupant les temps morts. Dans l’espace de quelques 9 minutes, la featurette fait habilement le tour des coulisses des principales scènes (…sauf du meurtre le plus impressionnant, hélas).

On continue et on termine par la bande-annonce en VF, une poignée de filmographies et l’habituel lien Internet de l’éditeur.

Image - 4,0 / 5

Un master pas aussi détaillé et resplendissant comme le genre le voudrait. Mais l’état de la copie et de son encodage restent satisfaisants, avec une bonne fluidité sur les séquences voltigeantes et des noirs assez correctes.

Son - 4,5 / 5

L’apport des pistes DTS constitue l’atout principal du DVD. Dès les premiers plans, la VO et la VF étonnent pour leur spatialisation et pour la justesse du rendu. Sans avoir la constance des grandes pistes son du genre (ni un étalage suffisamment ample de scènes choc pour lâcher la dynamique), « L’ascenseur niveau 2 » atteint ses objectifs.

Dommage juste pour l’indication de la présence d’une piste Dolby Digital EX à la fin du générique de queue - lors de l’exploitation salles du film - qui nargue un peu les possesseurs du DVD.

Le rendu des deux pistes DD est comparable, mais pas tout à fait égal.

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony WEGA 16/9 82 cm
  • Sony 300
  • Denon AVR-1801
  • enceintes frontales, centre et surround Davis Odyssée