L'Homme qui venait d'ailleurs (1976) - Blu-ray

Version Restaurée

The Man Who Fell On Earth

Pays : Royaume-Uni

L'Homme qui venait d'ailleurs (Version Restaurée) - Blu-ray

Multimédia

L'Homme qui venait d'ailleurs
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L'Avis de DVDFr

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Stéphane Leblanc
Le 16 septembre 2016
Très ancré dans son époque, L’homme qui venait d’ailleurs se laisse encore regarder aujourd’hui, comme une bête curieuse, aux limites du film expérimental, mais demande un certain degré d’attention afin de ne pas louper la fusée…

Synopsis : Thomas Jérôme Newton semble avoir survécu à un crash aérien au Nouveau Mexique. Il se dit britannique et apporte avec lui 9 brevets scientifiques révolutionnaires. Propulsé à la tête d’un empire financier colossal, il manifeste très vite un comportement étrange qui trahira ses véritables origines.

Réalisation

Histoire originale

  • Walter Tevis
  • d'après son roman "L'homme tombé du ciel" (The Man Who Fell to Earth)

Scénario

Durée

139' ()

Éditeur

Potemkine Films

Distributeur

Arcadès

EAN

3545020041000

Sortie vidéo

Disponibilité

Hors catalogue

Date de sortie en salle :

Studio

British Lion Film

Contenu et Goodies
Boîtier Blu-ray avec fourreau
Bonus vidéo
David Bowie au cinéma (25’)
Pépins

- Aucun connu à ce jour.

Avis et critiques

Il y a 2 avis sur cette œuvre et 1 critique de la rédaction :

Critiques de la rédaction

Les Avis des Lecteurs

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Stéphane Leblanc
Le 16 septembre 2016
Très ancré dans son époque, L’homme qui venait d’ailleurs se laisse encore regarder aujourd’hui, comme une bête curieuse, aux limites du film expérimental, mais demande un certain degré d’attention afin de ne pas louper la fusée…
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Franck Brissard
Le 28 mai 2016
David Bowie, un alien de la musique...et au cinéma
En 1975, David Bowie arrive dans sa période soul/funk. Accro à la cocaïne, il sombre dans la paranoïa et les délires mystiques. Incapable de contrôler son image publique, il change à nouveau de « peau » pour se diriger vers un autre courant musical. C'est dans ces conditions que la rockstar tourne L'Homme qui venait d'ailleurs (The Man Who Fell to Earth), réalisé par Nicolas Roeg en 1975. Le cinéaste de Ne vous retournez pas et de Walkabout va alors contribuer au mythe de David Bowie en se servant de son aura, de son physique, de sa présence, et l'imprimer sur pellicule pour ce qui s'avère être son film le plus étrange. Bowie y incarne un alien échoué sur Terre afin de trouver de l'eau pour lutter contre la sécheresse qui dévaste sa planète. Il y a laissé sa femme et ses enfants, qui apparaissent sous forme de rêves et de flash-backs. Ayant pris forme humaine et sous l'identité du brinnatique Thomas Jérôme Newton, il parvient à bâtir un empire industriel en déposant neuf brevets scientifiques révolutionnaires, notamment dans le domaine des films à développement instantané. Cette maîtrise de technologies futuristes et les secrets autour de son identité attirent la curiosité de personnes mal intentionnées. Devenu milliardaire, il fait construire un vaisseau spatial par une de ses sociétés, afin de pouvoir regagner sa planète. Il rencontre alors Mary-Lou, qui vient alors bouleverser l'ordre des choses.

Un conte philosophique de science-fiction

Les questions existentielles, les rapports entre l’homme et la femme, de l’homme à la nature (ici une catastrophe écologique qui ravage une autre planète) sont cette fois encore au centre du quatrième long métrage de Nicolas Roeg, même s'il s'agit ici d'un récit de science-fiction. Les chanteurs ont toujours inspiré le réalisateur. Après Mick Jagger dans Performance (co-réalisé avec Donald Cammell) en 1970 et avant Art Garfunkel dans Enquête sur une passion en 1980, c'est donc au tour de David Bowie d'être dirigé par Nicolas Roeg, dans son premier vrai rôle au cinéma. Enfin dirigé est un bien grand mot tant la rockstar a semble t-il envoûté le réalisateur qui se contente essentiellement de le filmer sous tous les angles. Comme s'il cherchait lui-même à percer le mystère qui entourait alors cet être hors-du-commun. Film singulier, qui ne ressemble à aucun autre, qui déconcerte, agace, ennuie, subjugue et hypnotise par son récit éclaté, L'Homme qui venait d'ailleurs, librement adapté du roman L'Homme tombé du ciel de l'écrivain américain Walter Stone Tevis publié en 1963, est un pur film de Nicolas Roeg. Un kaléidoscope d'images, de séquences qui s'opposent et qui se répondent à la fois, une expérience sensorielle, qui ne livrera jamais toutes ses clés même au fil de nombreux visionnages. Le charisme androgyne unique de David Bowie est immense. Ce rôle lui va évidemment comme un gant, d'autant plus que son personnage finit par devenir une rock-star en sortant un album sous le nom de The Visitor à la fin du film. Un album réalisé dans l'espoir que la femme qu'il aime et qui l'attend, puisse l'entendre à la radio. Un vecteur de communication, comme Bowie lui-même avec ses fans à travers le monde.

La légende Bowie

Roeg s'amuse à jouer avec les frontières entre Bowie et son personnage, et participe donc à sa légende. A la mort de l'artiste en 2016, une grande partie de la presse a titré « Mort de l'Homme qui venait d'ailleurs ». La boucle est bouclée. Enfin presque, puisque le film a connu une suite au théâtre, imaginée par David Bowie himself. La comédie musicale Lazarus s'est jouée à Broadway fin 2015 avec l'excellent Michael C. Hall dans le rôle principal, quelques jours seulement avant la disparition de Bowie en janvier 2016.

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» Vidéo

1080p AVC

16/9 - 2.35:1

Images : Couleurs

» Disques
1
» Format, Boîtier
BD-50
Blu-ray
» Zone, Standard
Zones du DVD : B
» Audio

DTSHD-MA

  • Anglais 5.1
» Sous-titres
  • Français
» Accessibilité

Audio Description

Sans

Sous-titres

  • Sans
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