Le Graphique de Boscop (1976) - DVD
Pays : France
Synopsis : Issu d’une famille d’éboueurs, Pissenlit est un prodige des mathématiques qui préfère se faire passer pour un homme idiot et inculte afin que ses capacités ne soient pas utilisées à des fins malhonnêtes. En parallèle, son père construit un ordinateur avec des déchets et compose de la musique dans l’espoir de devenir une vedette…
Réalisation
Scénario
Avec...
Musique
EAN
3700697001133Sortie vidéo
Disponibilité
Hors catalogueDate de sortie en salle :
Studios
Les Films Coûte Que Coûte
Le Café de la Gare
Bonus vidéo
Extraits de représentations au Café de la Gare avec Henri Guybet (56’)Bande-annonce de « Tant pis si je meurs » (1985)
Pépins
- Aucun connu à ce jour.
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16/9 - 1.66:1
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Early 1980's - Grenoble
L'affiche ne m'avait pas convaincu, et j'ignorais tout du Café de la Gare, de Romain Bouteille, et de toute la bande... C'était pourtant la 11° semaine consécutive qu'il passait à Grenoble...
Presque traîné de force à le voir (l'avant-dernier soir) par des copains enthousiastes (pour ne pas dire hystériques) qui l'avaient vu la veille, j'y suis moi aussi retourné dès le lendemain, tellement je me suis éclaté... (à tomber de mon strapontin !)
Les années qui ont suivi, il passait tous les 6 mois à la Nef (toujours une bonne salle grenobloise), et tous les 6 mois, j'y retournais, y entraînant à mon tour de nouveaux... futurs adeptes. Je l'ai vu ainsi 22 fois au cinéma !!!...
(c'est mon record absolu, devant "Little Big Man" : 9 fois)
Pendant des années, nous communiquions au travers de répliques du "Graphique", au point que nous ne nous en rendions même plus compte. Aujourd'hui encore, il me revient régulièrement "une maman devine tout", "bon, arrêtez, j'ai tout entendu... le genre d'âneries que peuvent débiter 2 filles quand elles sont seules, c'est vraiment toute la misère humaine, et morâââle...", "on peut pas être et avoir... ben oui, y dit qu'il a pas eu de nouilles..." "bon, ch't'esplique pas plus, y va comprendre"... etc... etc... etc.
Non, bien évidemment, je n'oublie pas, mais garde pour la fin "quelle aubaine inespérée !" et surtout le célébrissime "ça c'est sûr, ça c'est sûr, et ça c'est sûr !"... qui ne m'a jamais vraiment quitté...
Quelques années plus tard, je me suis rendu en pèlerinage au "Temple", le "Dze" Café de la Gare, pour voir jouer la pièce "en live" (Philippe Manesse dans le rôle de Roger)
Introduit par Jacky Sigaux, dont j'avais fait la connaissance peu de temps avant, j'ai ainsi pu rencontrer mon idole, Pissenlit, effaré de rencontrer un fanatique qui connaissait toutes les répliques par cœur... (mis à part le talent, j'aurais pu remplacer n'importe lequel des comédiens au pied levé)
Que du bonheur !... ça c'est sûr, et ça c'est sûr !
Gégé