Et c'est reparti pour un tour ! A peine les fêtes sont-elles digérées que les éditeurs repartent sur les chapeaux de roue ! Il faut dire que la période est faste puisque les soldes attirent un monde fou dans les magasins… alors surveillez bien, car des opérations à petits prix vous tendent les bras avec parfois des inédits !
Il est bien évident qu'il ne faut pas voir ce téléfilm comme une oeuvre ordinaire susceptible d'être jugée selon des critères cinématographiques habitiuels.
Pour apprécier ce spectacle édifiant à sa juste valeur,mieux vaut prendre quelques précautions.
La première est d'éloigner toute forme de présence féminine. Une femme ne peut véritablement comprendre l'enjeu artistique d'une telle oeuvre et il y a fort à parier qu'elle ne pourra retenir d'insipides réflexion lorsque les réalisateurs filment le corps huilé de Pamela Anderson, vautrée sur une chaise longue, bronzant langoureusement au soleil, le tout en plan très rapproché et durant cinq bonnes minutes. Et que dire de ce qu'elle pourrait penser de cet espèce de clip à l'intérieur du film durant lequel une vingtaine de jeune femmes en formes sont filmées à hauteur du postérieur en train de courir dans l'écume fraiche et humide des vagues se brisant sur la plage.
Donc, pas de filles.
Ensuite, il faut se munir d'une bière ou deux. ce relaxant vous permettra d'apprécier béatement les finesses du scénario qui balance un méchant chinois ivre de vengeance et un suspens insoutenable concernant la promise de David Hasselhoff.
Enfin, il faut s'assurer de retenir certains des dialogues ou des répliques dans le but de briller lors d'un repas entre amis. Par exemple, quelle classe de sortir "Oh Seigneur, mais vous êtes tous beaux et bronzés!" en arrivant chez des gens qui vous recoivent pour diner.
Voilà, à bien des égards, "MARIAGE A MILIBU" sait se rendre indispensable alors ne boudez pas ce plaisir estival et balnéaire, silliconé à mort.