CRITIQUE PREVIEW : Southland Tales - Blu-ray Disc
Le second long métrage de Richard Kelly (Donnie Darko) se livre en Blu-ray. Une façon de se venger de la non-sortie au cinéma en profitant d’un support parfait pour ce spectacle hypnotique…
On peut déjà remercier Wild Side (dont la maison soeur Wild Bunch est co-productrice du film) de prendre le pari de sortir ce film en DVD et Blu-ray alors que justement aucune publicité n’a été faite en France, mis à part la présence au Festival de Cannes 2006, ce qui commence à faire un moment.
C’est d’autant plus courageux de sortir un tel film sur support Blu-ray. Mais Richard Kelly étant un réalisateur qui aime triturer l’image et lui donner une dimension onirique, il aurait été fort dommage de ne pas pouvoir profiter de son nouveau "spectacle" en haute définition.
On attend d’ailleurs toujours de pied ferme que "Donnie Darko director’s cut" subisse le même sort en France (disponible en zone A depuis le 10 février) et on espère également voir un jour la version longue de "Southland Tales" qui, du propre aveu de son réalisateur, a laissé pas mal de plumes sur le sol de la salle de montage.
Pour finir avec l’actualité "Kelly", sachez que son troisième long métrage est quasiment bouclé et sortira en novembre 2009 aux États-Unis et probablement aussi en France grâce une fois de plus à Wild Bunch. L’histoire : un couple reçoit une boîte contenant un bouton. Si il presse ce bouton, ils recevront 1 million de dollars, mais au même instant, un inconnu, quelque part dans le monde, mourra. Le couple a 24 heures pour faire son choix, au-delà, la boîte leur sera reprise… il y a encore du culte dans l’air !
En attendant, "Southland Tales" arrive donc le 25 mars en DVD et Blu-ray Disc avec sa galerie de personnages barrés et son mystérieux "fluid karma".
Southland Tales, 7,5 / 10, critique par Stéphane Leblanc.
Dans la série "film à voir plusieurs fois pour pouvoir en saisir toute la substance", "Southland Tales" se pose là ! Politique, science-fiction, fantastique, comédie noire, … le film (et surtout son réalisateur Richard Kelly) jongle avec les genres, joue avec son propre scénario, emmène les acteurs dans un monde déroutant et triture notre cervelle comme rarement actuellement à Hollywood….<em>lire la suite</em>.
