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RoboCop do Brasil ?

Par Giuseppe Salza | Publié le
RoboCop do Brasil ?

Pour le retour de son roboflic sur grand écran, MGM songe de confier la mise en scène à José Padilha, le réalisateur brésilien du polar ultraviolent Troupe d’élite. Remise en avant et bande-annonce sur un DVD sorti un peu trop discrètement chez TF1

Selon les nouvelles qui arrivent des parties hollywoodiens post-Oscars, le premier titre du nouveau cours du studio MGM, sera le reboot d’une de ses franchises chaudes : RoboCop. Une autre franchise qui part aux chiottes ? Peut-être pas. Car le choix #1 du studio, qui aura la tâche redoutable de marcher dans les pas de Paul Verhoeven, serait José Padilha, le jeune cinéaste brésilien qui a mis à feu et à sang les favelas.

 

Troupe d'élite - Dans l'enfer des favelas - DVD

 

Enfin, sa réputation est plus internationale qu’hexagonale. Le seul film de José Padilha disponible en vidéo en France est Troupe d’élite - Dans l’enfer des favelas, qui jouit de la double réputation d’être à la fois le lauréat de l’Ours d’Or du Festival de Berlin en 2008, et l’un des polars urbains les plus hardcore des dernières années. Le DVD languit dans les oubliet… est disponible à prix d’affaire chez TF1 (9,99 €, en VF et VOST 5.1 en DTS et DD), et la bande-annonce ci-dessous donne un petit aperçu de son style.

 

 

José Padilha a déjà tourné la suite de Troupe d’élite - encore inédite en France - qui a réussi l’exploit au Brésil d’atomiser en 3 mois d’exploitation le record absolu des recettes détenu par Avatar. Le cinéaste est aussi reconnu pour ses documentaires coup de poing (dont Bus 174), tous en attente de distributeur en France.

Entre-temps, les habitants de la ville de Detroit ne désespèrent pas de convaincre leur maire à ériger une statue en honneur de son roboflic. Après tout, Philadelphie en a bien une de Rocky Balboa…

Commentaires
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Falastus
Le 2 mars 2011 à 15:07

Dans un monde où Hollywood ne se voudrait plus qu'en 3D pour se faire plus de fric, comme si il n'en avait déjà pas assez, dans un monde où Hollywood est devenu une usine à films, dans un monde où on lave le cerveau des spectateurs, leur faisant croire que seuls comptent les blockbusteurs aux budgets dantesques, bref, dans un monde où le 7eme art est devenue un grand centre commercial, des films beaucoup plus humbles se perdent dans ce foutoir et se font connaître difficilement, alors qu'ils sont bien plus intéressant qu'un "Avatar" à 460 millions de dollars de budget.

Et "Troupe d'élite", de José Padilha, sorti en octobre 2007, est l'un deux. Si vous ne connaissez pas le BOPE, Batalhão de Operações Policiais Especiais, bataillon des opérations spéciales de police en français, il faut voir ce film. Au Brésil, pour matter les divers traficants dans les favelas, on appelle le BOPE, et non pas la police. En effet, la police brésilienne, en plus d'être parfois corrompue, n'est pas équipée pour faire face aux traficants de toutes sortes, qui utilisent des armes lourdes pour se défendre. Le BOPE, sur-équipé, hyper protégé, circulant également via des engins blindés, est appelé pour mener des missions à hauts risques dans les favelas. Mais le BOPE ne serait pas aussi clean que cela... il serait impliqué dans le meurtre de certains civils innoncents et, également, et cela est prouvé, ses membres utilisent parfois la violence, voire la torture, lorsqu'ils veulent obtenir des informations, quelques qu'elles soient.

Ce film montre très bien ce qu'est être membre du BOBE, mais également de quelle manière se passe le recrutement des nouveaux membres. Mais ce film continue toujours à me déranger. En effet, je sais que José Padilha est un réalisateur engagé et que la plupart de ses films ont pour but de montrer la misère brésilienne, que l'on trouve dans la favelas, et ses conséquences (trafic de drogue, par exemple). Et je continue à voir "Troupe d'élite" comme une apologie sur le BOPE. Or, de la part de José Padilha, ce serait vraiment étonnant, même impossible. Mais c'est comme cela que j'ai analysé "Troupe d'élite".

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