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Blu-ray 4K: derniers préparatifs avant le lancement

Par Giuseppe Salza | Publié le | Mis à jour
Blu-ray 4K: derniers préparatifs avant le lancement

Le Blu-ray 4K Ultra HD sera présenté au CES de Las Vegas (6-9 janvier 2016). Passage en revue des dernières informations…

Seul sur Mars
Seul sur Mars sera l'un des premiers gros titres du Blu-ray 4K Ultra HD

Avec quelques mois de retard sur son planning initial - un peu pour mettre tout le monde d'accord, et aussi pour profiter du buzz planétaire de la grande messe du CES, le Blu-ray 4K Ultra HD est prêt pour son lancement mondial la semaine prochaine au Consumer Electronics Show de Las Vegas, du 6 au 9 janvier 2016.

La 3ème génération de la galette argentée arrive 22 ans après le DVD et 10 ans après le Blu-ray dans un marché où le support physique est en perte de vitesse, ralenti par la crise économique, le demi-échec du Blu-ray et les offres légales (ou pas…) en streaming. Toutefois, la fièvre pour le 4K et les barrières technologiques actuelles du contenu dematérialisé (l'ADSL et la 4G sont incapables de supporter 50 Mbit/s constants, la bande passante minimale pour une image 4K "de qualité", quelques années encore pour la généralisation de la norme HEVC et des chaînes TV 4K en live) offrent au Blu-ray 4K Ultra HD une chance - une seule - d'être le vaisseau amiral du cinéma et des séries TV à très haute définition.

En attendant les annonces au CES, voici les dernières informations qui circulent sur le BR 4K :

- Une nouvelle charte graphique. Pour le distinguer de son prédécesseur, le Blu-ray 4K aura une lisière noire (qui en jette) avec le lettering argenté "4K Ultra HD" en relief. Les boîtiers devraient garder les mêmes dimensions que ceux du Blu-ray.

- Des combos 4K/2K. Les éditeurs n'ont pas encore précisé le positionnement du nouveau format. Mais les combos Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray (standard) investiront le marché assez vite. La 1ère vague des titres 20th Century Fox aux USA contiendra les 2 supports pour inciter les consommateurs. Les combos actuels Blu-ray + DVD devraient disparaître.

- Le support des Majors. Il avait fallu du temps avant que les blockbusters adoptent le Blu-ray et DVD à leurs débuts. Pas cette fois. Au minimum Warner Bros., la Fox et Sony présenteront des lineups au CES, avec des sorties "day-and-date" de premier plan - dont Seul sur MarsLe Labyrinthe : La Terre Brûlée et Pan.


Le lineup probable des premiers Blu-ray 4K Ultra HD de la Fox aux USA

- Des prix abordables ? Pour favoriser une adoption rapide, les platines Blu-ray 4K devraient arriver sur le marché à des prix agressifs, une première. Selon The Digital Bits, les modèles d'entrée de gamme devraient coûter 399 € aux USA. Les prix des disques est encore inconnu…

- Dans les bacs pour Pâques 2016 ? Les Studios et fabricants devraient annoncer au CES l'arrivée des premiers disques et platines pour le marché nord-américain pour fin février 2016.

- La 3D en fin de vie ? La 3D n'est pas inscrite dans le cahier des charges du Blu-ray 4K Ultra HD - notamment parce que la 3D à 4K n'existe pas. Rien n'empêche les fabricants et les éditeurs d'ajouter des extensions propriétaires, mais la chute des ventes du format et la lassitude des consommateurs n'inspirent pas confiance pour son avenir…

- HDR : l'atout caché du 4K. La définition (3840 x 2160 pixels) n'est pas le seul atout du format. Le HDR - la gamme dynamique élargie, sera tout aussi essentielle. En chiffres : le format permettra une restitution de 76% de la gamme chromatique visible par l'oeil humain (contre 35% seulement pour la FullHD !). Problème : le Blu-ray 4K et les Majors militent pour le support des profils trop avancés pour la plupart des écrans 4K actuellement dans le commerce (plus les OLED). Pour ne pas se contenter d'une spécification en deça, l'UHD Alliance dévoilera au CES une norme "UHD Premium", dont l'impact sera mesuré dans les années à venir.

- Rétro-compatibilité. Toutes les platines Blu-ray 4K Ultra HD pourront lire les Blu-ray conventionnels et les DVD. L'inverse est impossible. Les platines 4K fonctionneront aussi avec des écrans HD 1080p, et l'image sera automatiquement donwnconvertie en FullHD.

- La chaîne du contenu 4K. Les platines et les écrans 4K ne sont qu'un maillon de la chaîne de fabrication ou de la mise à niveau du contenu existant, qui est en train d'intéresser les producteurs et diffuseurs. Sources 4K, upconversions, restaurations, remasterisations, production et diffusion d'images en temps réél, bandes passantes accrues : une évolution massive qui intéressera plusieurs disciplines dans les années à venir. Et ne croyez pas pour autant qu'une source 2K d'origine convertie en 4K aura peu d'améliorations perceptibles : l'exploitation de la HDR et d'une plus grande profondeur de couleurs aura un impact hallucinant sur l'image finale !

- Une deuxième vie pour le Blu-ray ? Le BR est le mal aimé des éditeurs indépendants (mais pas seulement…), à cause des prix gigantesques des licences et des coûts de fabrication qui rendent de facto impossibles les petits tirages. Et si l'arrivée imminente du 4K occasionnait une baisse des prix de production du Blu-ray ? Les fans de cinéma et séries TV ne demandent que ça.

 

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Falastus
Le 29 décembre 2015 à 20:06 - mis à jour le 29 décembre 2015 à 20:07

DvDFR fait partie d'un écosystème qui est aujourd'hui grandement menacé. Je redonne les chiffres, car cela fait du bien de les rappeler. Le marché de la vidéo physique a atteint son point culminant en 2004 avec 2 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Depuis, le marché est en constante régression. Dix ans plus tard, il ne rapporte que 800 millions d'euro de chiffre d'affaires.... Il est normal que vous espériez que le blu-ray 4K est du succès.

Ce blu-ray 4K, l'écosystème dont vous faîte partie peut en dire tout le bien qu'il en pense, il se heurte à une réalité : les gens achètent de moins en moins de DVD et de blu-ray. Les ventes de ce dernier devaient soit disant compenser les baisse des ventes du DVD. Sauf que les habitudes des consommateurs changent et vous, ni personne d'autre, ne pourraient y faire quoique ce soit.

Nous vivons dans un monde merveilleux, où les gens veulent consommer de la vidéo autrement. Cet "autrement" porte un nom, fustigé sur tous les forums spécialisés dans la HD : dématérialisation. Elle est en progression. La VOD faisait 152 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2010. En 2014, elle atteint 259 millions d'euros de chiffre d'affaires. De la location, la plupart du temps. Trop peu pour compenser la baisse des ventes de DVD et blu-ray... pour le moment. La France étant un pays urbain, il y a un vivier important de gens pouvant profiter de la VOD et de la SVOD. Cette progression n'est donc pas prête de s'arrêter.

Chez nous, la 4K sera consommée, mais à très faible dose sur support optique. Je ne croit absolument pas que le blu-ray 4K aura une incidence sur le prix des blu-ray classiques. Le blu-ray 4K sera, en effet, un marché de niche, comme va le devenir, dans quelques années, le marché de la vidéo physique dans son intégralité.

Bref, je vais y aller franco. Je ne sais pas ce qui se passe dans la tête des gens qui pensent que le blu-ray 4K peut connaître une vie meilleure que le blu-ray classique. C'est un déni de réalité. C'est avoir des oeillères devant les yeux. De moins en moins de gens veulent avoir une vidéothèque. Là où je travaille, nous sommes plus de 400 employés. Je suis un extra-terrestre quand je dis que j'achète toujours des DVD et des blu-ray, et, qu'en plus, je les collectionne... Elle est là la réalité. J'ai récemment parlé à un vendeur spécialisé dans la revente de DVD et de blu-ray d'occasion. Il n'a plus qu'une visibilité sur le court terme... Sinon, à part ça, le blu-ray 4K est promi à un bel avenir...................

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Ludo_88
Le 30 décembre 2015 à 00:28 - mis à jour le 30 décembre 2015 à 00:32

Falastus, tu dois avoir la chance d'habiter dans une grande ville... La réalité est tout autre. Les gens qui ont la chance d'avoir la TV HD en ADSL n'est encore qu'une minorité. La majorité doit se contenter de débit SD dans les meilleurs des cas. Et même télécharger des films en HD prend du temps. Alors, de l'UHD...
Quand à la VOD, il y a plusieurs infos contradictoires, suivant que l'on prend le chiffre d'affaire ou le nombre de vente. Et une conclusion revient souvent. Si le Blu-Ray ne compense effectivement pas les ventes de DVD, le dématérialisé ne le fait pas non plus, au grand désespoir des éditeurs qui pensaient se faire de l'argent facile !
Non, nous sommes en train de faire une nouvelle génération de consommateur, celle qui regarde sur leurs tablettes et smartphone des films et écoute des musiques le tout sur des sites plus ou moins pirates. Et le danger vient surtout de là. D'ailleurs la baisse de la qualité des productions actuels (reprises, duos, reboot, suites...) n'en est pas totalement étrangère. Pourquoi les majors prendraient des risques dans de nouvelles productions !
Le DVD a été surtout une révolution suivit d'un phénomène de mode ou tout le monde voulait son petit home cinéma. Il faut dire que le DVD n'était pas facile a copier, et que sa praticité (et qualité à coté de la VHS) passait avant tout. Mais tout cela a disparu. Je connais beaucoup de gens qui ont rangé tout cela dans un placard, voir ont tout vendu. A la place, on pirate des films avec une facilité déconcertante que l'on stoque sur disque dur, un retour aux copies de cassettes, le tout dans de nouvelles maisons vide de tout aux intérieurs gris dépouillés. On vous "vend" même des qualités "Blu-Ray" de 4Go au lieu de 30 (sur un VP, ça pardonne pas) parfois meilleur que les offres officielles en VOD, et on nous vendra sûrement des qualités 4K !
Après, je suis d'accord... Le Blu-Ray UHD sera un format de niche. Tout d'abord parce que la différence entre du 2K et 4K est la même qu'entre du 720p et 1080p, soit presque rien pour le quidam (même les pros disent que c'est pas flagrant même sur un vidéoprojecteur), et que la majorité des gens se satisfont encore du DVD, ne voyant pas une différence avec le Blu-Ray (et j'en connais dans ma famille !!!! ). Ensuite, parce que les source 4K ne courent pas les rues, et que la majorité des productions, surtout 35mm, se contentent sans déborder du 2K...
Ensuite, ces chers ingénus des services marketing ont déjà vendu le 4K sur les Blu-Ray actuels et les TV qui font de l'upscalling, la même chose qui a freiné le Blu-Ray en son temps.
Alors, marché de niche, oui je pense, comme la 3D qui vivra encore (les ventes ne sont pas négligeable selon les éditeurs interrogés par Les Années Laser), sauf si le HDR apporte vraiment un vrai plus. Plus de plage de contraste et de couleurs (qui bénéficiera surtout au films noir et blanc qui tournent sur nos TV en 256 niveaux de gris, et encore...), cela peut vraiment apporter quelque chose. Mais même là, je doute que le consommateur moyen y voit quelque chose.
Mais il y aura toujours des collectionneurs. Les éditeurs savent déjà que le livre électronique est un échec. Tout comme les joueurs qui ont refusé la version Xbox One dématérialisé... (même si c'est parfois pour pouvoir revendre).
La majorité des lecteurs veulent posséder leur livre. Alors, j'ai un peu d'espoir qu'il y ait toujours un marché du disque physique. Je fait partit des demandeurs.

Petite parenthèse... Les éditeurs se plaignent toujours du prix de production des Blu-Ray. Hors, Gaumont avait réussi a sortir une collection à 9 € avec une bonne marge pour les revendeurs... Mais qui a fait pression pour gonfler le prix jugé trop bas ? Les même revendeurs qui pourtant, de mémoire, les touchaient à moins de 7 €. Je pense surtout que c'est un problème de volonté. Les éditeurs vont plus vers la facilité, aussi bien dans l'édition que dans la rentabilité immédiate. Quand on voit que pour Noël ils ont mis en avant dans les pubs et catalogue le DVD... J'ai même crus que le Blu-Ray était mort !

On trouvait même une collection de film Pathé à Carrefour à 7 €... A moins que
les royalties baissent...
 

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Giuseppe Salza
Le 30 décembre 2015 à 01:38

Falastus, nous ne sommes pas hostiles à la dématérialisation. Nous sommes contre la pensée unique. 

Un monde fait de seule VOD - et rien d'autre - serait une regression. Ce serait un monde de privilégiés ayant une connexion Internet assez rapide et avec la compétence informatique pour savoir louer/streamer. Un monde où la médiocrité technique du format prime sur la qualité - ce même monde qui a standardisé la VOD HD à 6 méga avec audio 2.0, non pas pour ses qualités mais parce que ça passe dans les connexions ADSL à 8 mégas et peut être réutilisé pour les chaînes TV. Un monde limité de facto aux films ou séries dans la page 1 de la box - donc les Studios et quelques happy few - où les éditeurs culturels les plus fragiles vont mourir un après l'autre. Ceci aussi est un fait : la part de marché des indies dans le dematérialisé est infinitesimale, et ils ne pourront pas vivre avec ça. Un monde sans diversité, où tu consommes ton acte de qualité technique médiocre ou tu fermes ta gueule.

Un jour peut-être la VOD sera excellente, accessible à toutes les âges et à tous les habitants, et offrira un accès non discriminant. Mais ne nous leurrons pas : ces infrastructures et cet accès universel ne seront pas pour demain, ni dans 5 ans.

Le Blu-ray 4K sera peut-être une niche, mais il nous offre un choix, une qualité technique exceptionnelle - et s'il réussit - un catalogue riche et varié.

Tu n'as pas besoin de t'opposer au Blu-ray 4K parce que cette complémentarité bénéficiera à tous. Le Blu-ray 4K offre à tous un avantage : il s'agit du maillon "haut de gamme" du 4K qui oblige les producteurs à fournir une qualité supérieure (meilleur profile HDR, bitrate stellaire, mixage audio fabuleux, remasterisation de qualité...), dont les retombées bénéficieront à tous les formats de la 4K, y compris la VOD et le streaming. 

Aux USA, où le Blu-ray a bien marché et où les perspectives de la version 4K sont bonnes, la Warner a annoncé son support du Blu-ray 4K. Et qui dit Warner préconise un travail de fond gigantesque pour exploiter les trésors de son catalogue en 4K et avec HDR... Même si tu n'adoptes pas le BR 4K, tu bénéficieras d'une partie de ses avancées.

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Guillaume (DVDFr)
Le 30 décembre 2015 à 10:38

Le vrai problème de la SVOD c'est la segmentation du marché liée aux exclusivités plus ou moins illimitées d'acteurs qui sont à la fois diffuseurs et producteurs voir plus. C'est ce qui freine ces offres et rend le piratage encore attrayant car plus universel. Le jour où ça saute... Et oui le consommateur type ne voit pas la différence entre SD et HD, c'est flagrant sur la tnt. Même moi consommateur averti je reste avec mon vidéo projecteur en 720p. Je changerai peut être pour un 4k quand le tarif sera abordable si je vois une différence (j'attends beaucoup du hdr).

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Falastus
Le 30 décembre 2015 à 20:56 - mis à jour le 30 décembre 2015 à 20:59

Je vais faire le parallèle avec le marché de la musique.

Aujourd'hui, le marché du disque audio n'est plus que l'ombre de lui-même. Il continue d'exister parce que des consommateurs ne veulent pas entendre parler de musique en streaming ou de musique dématérialisée avec achat à l'acte. Il continue d'exister également parce que certains artistes (rares) ne jurent encore que par le CD Audio.

Cet état du marché du disque audio ne plaît pas à tout le monde. Et, Giuseppe, pour reprendre tes mots, certains estiment qu'il s'agit là d'une régression car la qualité n'est plus au rendez-vous. La qualité technique prime sur la qualité auditive. Heureusement, de rares plates-formes de vente de musique dématérialisée se sont spécialisées dans le Lossless. Mais qui y va, à part les audiophiles ?

Les gens ont pris l'habitude de consommer de la musique d'une qualité égale à celle d'un MP3. Mais ils s'en contentent. Ce n'est pas cher et c'est très vite téléchargé, même avec une petite connexion. Les prix des musiques en Lossless sont bien plus chers, et elles pèsent plus lourd, d'où le fait que seuls les audiophiles fréquentent les plate-formes qui en proposent.

La musique dématérialisée est donc aujourd'hui la norme. Si les majors arrivent à y trouver leur compte, ce n'est pas le cas des artistes indépendants. Ils ont énormément de mal à se faire une place, surtout sur les plates-formes de musique en streaming. Leur rémunération a été également revu à la baisse avec la baisse des ventes de CD Audio. Les artistes indépendants souffrent beaucoup de l'hyper dématérialisation de la musique. Oui, mais que peuvent-ils y faire ? Les gens consomment de la musique autrement. Le paradigme a changé.

Que toi, Guillaume ou les autres le vouliez ou non, c'est vers cette évolution que tend le marché de la vidéo. Des vidéos dématérialisées en HD ou en UHD qui seront réservées pour un public exigeant. Mais ce public exigeant étant minoritaire, les catalogues de ces vidéos seront restreints. De plus, les prix y seront élevés. Comme pour la musique, la qualité a un prix. Pour la majorité des consommateurs, il y aura des vidéos dématérialisé en SD. Même avec une petite connexion, elles sont rapidement téléchargées et sont a des prix attractif. Comme pour la musique, la médiocrité technique primera sur la qualité. Comme avec la musique, les indépendants souffriront et auront des rentrées d'argent qui leur permettront juste de vivre.

Je ne suis pas en train de dire que le blu-ray 4K est mort né. Je suis en train de dire que la majorité des consommateurs s'en détourneront, malgré toutes les annonces au sucre d'orge que sont en train de faire les gros éditeurs. Le support optique ne répond plus aux attentes du grand public. La Blu-ray Disc Association marche à courant de l'évolution. Grand bien lui en fasse, cela aura raison d'elle, tôt ou tard........................

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Stéphane Leblanc
Le 31 décembre 2015 à 10:38

Bon, et une fois qu'on a dit tout ça, on fait quoi ?

Le marché audio, tout malade qu'il est, continue d'exister. Le marché vidéo a atteint des sommets et redescend aujourd'hui vers des eaux plus modestes, ça ne veut pas dire pour autant qu'il va forcément atteindre le zéro absolu. Et tant qu'il existe, pourquoi ne pas en profiter simplement, et tant qu'à faire dans les meilleures conditions possibles ?

Verre à motié vide ou à moitié plein ? On s'en fiche ! Tout ce que je vois, c'est qu'il n'est pas encore totalement vide et que malgré le marasme, les éditeurs bougent encore et ont la volonté de continuer à avancer tant que c'est possible, et ça me donne envie de les suivre et de vivre ma passion au maximum.

Amazon vient de révéler que son appareil audio le plus vendu ce Noël est... les platines vinyls !!! Le "matérialisé" est encore vigoureux, il ne retrouvera certes jamais les sommets de sa période faste, mais il est tout à fait capable de se faire une place durable et qualitative au milieu de la multitude de loisirs qui s'offrent aujourd'hui aux consommateurs.

Vive les galettes ! :-)

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Stéphane Leblanc
Le 31 décembre 2015 à 10:42

http://www.factmag.com/2015/12/30/amazon-christmas-best-seller-jensen-turntable/

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Guillaume (DVDFr)
Le 31 décembre 2015 à 13:16

Falastus je crois que tu ne m'as pas compris : oui je suis d'accord avec toi le marché va vers le dematerialisé ! C'est juste que pour le moment aucune des offres légales de SVOD n'est au point : entre les exclusivités et la chronologie des médias, l'appétit de certains ayant droits empêchant d'avoir des fonds de catalogue fournis le piratage a encore de beaux jours devant lui. Le dematerialisé sera la norme quand tout ça sera - d'une façon ou d'une autre - corrigé. Pendant ce temps la le support physique continuera de perdurer du fait de son universalité 

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