La Neige tombait sur les cèdres (1999) : le test complet du DVD

Snow Falling on Cedars

Réalisé par Scott Hicks
Avec Ethan Hawke, James Cromwell et Richard Jenkins

Édité par Universal Pictures Home Entertainment

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Le 26/03/2001
Critique

Pacifique Nord, 1950 : 5 ans à peine après la guerre, les relations entre américains et japonais restent tendues, au point que le moindre incident est susceptible de mettre le feu aux poudres. Justement, un Japonais est accusé d’un meurtre et passe en procès. Parallèlement, le journaliste qui suit l’affaire n’est autre que le premier amour de la femme de l’accusé…
L’originalité de ce film de Scott Hicks consiste dans son style complètement décousu et dans sa progression implacable. On suit 3 histoires différentes dans plusieurs époques (enfance, guerre, présent) différentes, avec une succession permanente de flash-backs, suivis par un retour à la réalité. Cela parait un peu complexe au premier abord, mais grâce à sa mise en scène très réussie et à une photo exceptionnelle, le tout prend une jolie forme de récit « captivant ». A noter la très bonne prestation de Ethan Hawke, aussi vu dans Bienvenue à Gattaca.

Présentation - 3,0 / 5

Une jaquette et une sérigraphie identiques et bien dans les tons du film. Les menus sont très très simplistes ; il n’y a que l’écran principal qui est accompagné d’un fond sonore. On regrettera qu’aucun d’entre eux n’ait été localisé en français, ce qui posera quelques problèmes de localisations pour les suppléments. A noter que le film démarre dès l’insertion du DVD, ce qui ne vous laisse pas le choix d’aller tripoter la télécommande dans le noir afin de trouver ce fameux bouton « menu » !

Bonus - 3,5 / 5

Tout partait d’une bonne intention, mais les bonus, loin d’être décevants, ne sont pas tous localisés. Le making of de Laurent Bouzereau (comme d’habitude excellent de pertinence dans les interviews) a eu quand même la chance d’être sous- titré, même si ces sous-titres sont énormes ! (1/4 de l’écran environ). Les scènes inédites - en VOST - sont bien classées chronologiquement et d’assez bonne qualité, et de plus elles sont intéressantes. Malheureusement, le commentaire audio du réalisateur - très captivant - est arrivé en retard à la séance de sous-titrage. Néanmoins, le réalisateur parle assez lentement, ce qui facilite la compréhension par les petits anglophones.
Comme dit plus haut, aucun menu n’a été sous-titré, ce qui fait que les notes de productions, les filmographies et surtout Manzanar (topo historique de la ségrégation Japonaise après Pearl Harbor, extraits de livres historiques) sont intégralement dans la langue de Shakespeare. Le pire c’est que la jaquette annonce une « Interactivité V.O. sous-titré » !!

Image - 5,0 / 5

La compression et la définition de l’image de ce DVD sont d’une très très bonne qualité. Les contrastes sont toujours dosés à point. Tout les effets que le réalisateur a voulu recréer, sont ici très réussis. De plus, le directeur de la photo nous offre ici un paradoxe de couleurs (foret verte/ville blanche recouverte de neige/etc..) qui permet de voir le film dans les meilleurs conditions.

Son - 5,0 / 5

Aussi bien en VF qu’en VO, l’ambiance sonore plonge le spectateur dans un univers d’une justesse incroyable. Tout est bien mixé comme il faut, au millimètre près, et les superbes musiques du film installent un climat auquel il sera dur de vous dégager. Les enfants traversant la forêt sur du violon, et le grincement des pas dans le tribunal sont très fluides. Une très bonne bande-son.

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony Wega 16/9 82 cm
  • Pioneer 717
  • Onkyo TX-DS777
  • enceintes front, centre et surround Jamo, caisson de graves Jamo SW410E
Note du disque
Avis

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P. de Melun
Le 6 mars 2021
Film sobre au scénario un peu mou malgré des acteurs qui se chargent de maintenir notre intérêt jusqu’au bout. Les décors enneigés, la photographie magnifique et l’image soignée apportent un zeste d’émotion et on se prend d’empathie pour cette communauté asiatique touchée par le racisme des autochtones américains. On compatit pour ce pauvre Miyamoto, on s'émeut également devant l'amour désespéré de ce jeune reporter pour son amour de jeunesse. L’histoire est forte mais sa transposition au cinéma peine tout de même à nous chavirer complètement.

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