Réalisé par Albert Lewin
Avec
Ava Gardner, James Mason et Nigel Patrick
Édité par Éditions Montparnasse
Albert Lewin (Le portrait de Dorian Gray), cinéaste
esthète des années 50 réunit à l’écran James Mason et
Ava Gardner.
Pandora (Ava Gardner), chanteuse américaine, passe ses
vacances dans un petit port d’Espagne. Tous les hommes
n’ont d’yeux que pour elle, mais elle refuse de les voir.
Jusqu’à sa rencontre avec le mystérieux Hendrick (James
Mason), le Hollandais Volant…
Les menus animés et en musique reprennent avec sensibilité les thèmes du film. La jaquette présente clairement les caractéristiques du DVD, et propose l’élégante marque « collection diamant ». Pas de livret. Le disque est semi sérigraphié (la photo d’Ava Gardner en n&b sur le disque). On dispose de façon optionelle du sous-titre français, et on peut changer entre VO et VF à la volée.
La bande-annonce (3 minutes) est introduite par un
commentaire, mais est de qualité déplorable. L’image présente
un contraste très limite, et le son est atroce : gros souffle,
et paroles presques incompréhensibles. En VOST.
Le documentaire présente une galerie de photographies sur
le film et les légendes associées. C’est intéressant, mais
un peu court (6 minutes).
De tels « monstres » de cinéma (Ava Gardner, James Mason et
Albert Lewin) auraient bien mérité des pages de biographies
et filmographies, non ?
Mettre une note a l’image de ce disque est presque une
« mission impossible ». D’un coté, la pellicule n’était
visiblement pas dans le meilleur état (malgré une restauration
indiquée par la jaquette), et on déplore des scratchs
sur certaines scènes (pas en permanence), des passages
très sombres, presque illisibles, et des couleurs assez
délavées par le temps (façon vieille photographie).
D’un autre coté, le grain important de la pellicule est
parfaitement rendu par le DVD sans les énormes problèmes
de compression numérique qui risquaient d’apparaitre. Un
très beau travail de transfert numérique donc. On a réellement
l’impression de regarder une image analogique tant l’ensemble
est naturel.
La note, pas très élevée, témoigne donc de l’impression
générale d’un support qui a mal vieilli. Mais comme
l’indique la jaquette, ces défauts « nous ont semblé
acceptables eu égard à la place exceptionelle de ce film
dans l’histoire du cinéma ».
Alors là, par contre, pas de doute, c’est franchement mauvais. Mono en VF comme en VO, le son souffre de nombreuses coupures, crissements, craquements. On dirait par moment un mauvais vieux 33 tours ! Il semble que la restauration ne soit parvenue qu’à enlever l’énorme souffle que l’on retrouve dans bande-annonce.