Piège de cristal (1988) : le test complet du DVD

Voici le film qui a révolutionné le genre du film d’action dans les années ‘80. Los Angeles le 24 décembre. Le policier New-yorkais John McClane rejoint sa femme pour les fêtes de Noël dans l’immeuble de Nakatomi Plaza. Mais au même moment, des terroristes envahissent le bâtiment pour s’emparer de la somme de 600 millions de dollars. John - qui était resté à l’écart - va tenter seul contre tous de libérer les otages et de sauver sa peau.

Dirigé de main de maître par John McTiernan, le scénario de E. De Souza est devenu un modèle pour le film d’action. Celui de Bruce Willis, héros malgré lui qui pour une fois en prend autant que les méchants. La caméra exploite le décor dans ses moindres recoins et les effets spéciaux sont impeccables. Le film a tellement plût que deux suites ont été réalisées et que le quatrième est déjà en route.

La jaquette reprend l’affiche du film originale. Le disque est sérigraphié, mais la navigation dans le menu et la sélection des chapitres est fixe et muette. Seul le menu d’accueil est très légèrement musical. Le tout n’est pas très engageant et c’est sûr on aurait préféré un coffret collector réunissant les trois volets mais les éditeurs en ont décidé ainsi.

Très peu excitants ! La bande-annonce cinéma de l’époque de qualité très médiocre - Un mini reportage de 5min présentant de très courtes interviews de l’équipe du film - Quelques filmographies. Et tout ceci en VO non sous-titrée !

Bien que ce film « vieux » de 12 ans ait bénéficié d’un nettoyage complet, l’image est très granuleuse. Mais rassurez- vous, le tout reste très correct grâce à une bonne luminosité des couleurs, bien que la plupart des scènes se passent de nuit. Bonne définition malgré quelques arrières plans légèrement figés.

Excellent ! En VO surtout, les amateurs de basses puissantes et d’effets surround seront à la fête. Les balles ricocheront dans tous les coins de votre salon. La VF est moins réussie mais reste correcte. Elle aurait presque tendance à rajouter des effets là où il n’y en a pas forcément besoin.