Réalisé par Robert Zemeckis
Avec
Michael J. Fox, Christopher Lloyd et Mary Steenburgen
Édité par Universal Pictures France
Troisième et dernier volet de la superbe trilogie de Zemeckis,
« Retour vers le futur III » débute cette fois-ci (pour ne pas
perdre l’auditoire…) par la fin du premier film, lorsque Doc
renvoie Marty vers le futur. Mais Marty arrive en courant
derrière Doc : « Je suis de retour du futur ! ».
Le jeune McFly va expliquer au savant ce qui s’est passé et
pourquoi il est revenu en 1955. Cependant, en déterrant la
DeLorean d’une vieille mine, Marty découvre la tombe de Doc,
qui s’est fait assassiner en 1885 par Buford Tannen (Molosse)
pour un différent de fer à cheval.
Marty décide donc de retourner en 1885 pour empêcher ce
terrible événement et cette fois rencontrer ses plus anciens
ancêtres…
Le premier volet était génial, le deuxième volet était
futuriste, le troisième, dans le Far West est tout bonnement
excellentissime ! On pourrait presque dire qu’il est meilleur
que le second épisode. Vous apprécierez de voir vos héros
préférés dans un film où même les Indiens et la Cavalerie ont
leur place. Surtout vous vous réjouirez en voyant Doc (dont
les élans amoureux nous échappaient jusqu’alors) tomber
amoureux d’une belle institutrice…
Bref, un autre film culte !
On peut discuter pendant des heures pour savoir si il est
normal ou pas que certains aient le digipack (c’est notre cas)
ou la version plus cartonnée. La vérité c’est que - digipack
ou pas - on aurait pu l’accepter dans une boite en plastique
tellement on l’attendait !
La sérigraphie des disques est propre et bien faite avec un
rappel en fond sur le digipack trois volets (pour trois
films).
Il est également vrai qu’il y a quelques petits problèmes
d’enchaînements de menus avec des grésillements, mais rien de
bien méchant… à moins de le visionner sur DVD-Rom.
On insère la galette et c’est parti : on arrive sur un écran
d’accueil qui vous demande de choisir entre le français et
l’anglais (langue des menus) et après c’est le pilote
automatique.
Le hic : impossible de changer de langue à la volée, mais pour
les sous-titres c’est OK. Ici, le traitement est plus léger
par rapport au 1er disque - pas de commentaires, par exemple.
Une petite particularité : si vous attendez deux tours de
menu, le film se lance automatiquement.
Enfin, on pourra se demander où se trouve l’English DTS, dont
on ressent l’absence… Quelques interrogations aussi sur la
politique d’Universal, qui offre à l’Europe une édition plus
legère en bonus par rapport au futur Zone 1. Ce sont ces
raisons - ainsi que les ratés de packaging - qui nous ont
amené à baisser la note..
Il y a vraiment beaucoup de suppléments sur ce disque et ils
sont pour la plupart vraiment intéressants, même s’ils
ont parfois la tendance à se répéter un peu.
Le making of de la trilogie - le 3e épisode (16’18”,
VOST) est le troisième volet documentaire de la trilogie des
Retour vers le futur.
On apprend ici que les deux suites de
Retour vers le futur ont été tournés sur onze mois et
que seulement trois semaines ont séparé les deux films.
La place et le rôle de chaque personnage sont explicités par
le réalisateur et notamment le fait que la famille de Marty
avait suffisamment été exploitée au cours des deux premiers
films. C’est pourquoi ils ont choisi l’histoire d’amour avec
Doc.
La petite phrase de Micheel J. Fox : « Au cours chaque film
j’ai appris des tas de choses que j’ai toutes oubliées
aujourd’hui ! ».
Nouveauté dans cette trilogie documentaire : une petite place
pour le compositeur de la musique des films, Alan Silvestri.
Le bêtisier (1’34”, non chapitré, VOST) est encore
un des meilleurs et est vraiment à hurler de rire !
La scène inédite (1’10”, VOST) se passe entre le shérif
Strickland et Buford Molosse Tannen juste avant le duel entre
Tannen et Marty. On y voit le shérif se faire assassiner.
C’est une scène un peu tragicomique, dans la mesure où même au
bord de la mort, le shérif demande à son fils de ne pas
oublier la discipline…
Les trois story-boards comparés au film (VO) :
- Les Indiens (2’09”), moment où Marty passe dans l’affiche et
se retrouve nez à nez avec les Indiens,
- Duel à Hill Valley (2’45”) qui oppose Molosse à Marty,
- La scène finale du train (7’39”).
Les archives de la production contiennent :
- L’album photos de Marty McFly se compose de 17 photos,
- Les 10 photos des coulisses du tournage,
- Les 7 dessins de conception du film,
- Les 13 photos et dessins des affiches du film.
On termine par le clip vidéo de ZZ TOP, Doubleback
(4’16”), le traditionnel film-annonce (2’06”, VOST).
Et, cerise sur le gâteau, la bande-annonce d’ET
l’extra-terrestre (0’48”, VOST) à l’occasion de sa sortie
en DVD.
Un travail d’orfèvre réalisé manifestement par des
professionnels. Pas de défaut de compression sérieux ou qui
mérite d’être mentionné ici. Le piqué des couleurs est de
toute beauté (notamment chez Biff).
Les éclairs vous brilleront dans les yeux et les couleurs des
fifties vous épateront !
Epatant ! Si le premier film était un saphir, le deuxième une
émeraude, celui-ci est un rubis ! Le son est parfaitement
rendu et la scène mythique des Indiens vous enveloppe
littéralement.
Encore une fois, le DTS est meilleur que le DD même si on se
rapproche parfois plus d’un 5.0 que d’un 5.1…
Nous n’avons pas mis un 5/5 bien contre notre volonté du fait
de l’absence du DTS en VO. C’est vrai qu’il aurait été
judicieux de l’ajouter afin de satisfaire les anglophones et
autres fans des BO.
De plus, les transitions de menu en anglais ne sont pas
forcément de bon alois pour une si grande et attendue édition
DVD.