Waterworld (1995) : le test complet du Blu-ray

« Waterworld » est l’un des fiers représentants d’une lignée de films maudits.

À Hollywood, tout le monde sait qu’il faut éviter comme la peste 3 éléments si on veut passer un tournage tranquille : les enfants, les animaux et l’eau.

« Waterworld » partait donc avec un gros handicap avec ses tonne-litres de flotte ! Ajoutez à cela une météo devenue folle, des décors ravagés par les cyclones, 8 mois de tournage, deux égos surdimensionnés (Kevin Costner et le réalisateur Kevin Reynolds), des critiques qui ont tué le film avant même sa sortie,… et vous obtenez une véritable malédiction pour Universal.

Pourtant le film est loin d’être sans intérêt ! Un scénario original (co-écrit par David « Riddick » Twohy), de l’action à gogo, des effets spéciaux plutôt réussis pour l’époque, Dennis Hopper en méchant vicieux, les fesses de Jeanne Tripplehorn… ben quoi, des véhicules et décors délirants, un message écologique sur le réchauffement climatique avant l’heure, une musique grandiose de James Newton Howard… Ce « Mad Max aquatique » n’a rien de honteux et pourtant… Pourtant Universal ne lui donne que peu de crédit (il faut dire qu’il a englouti 175 millions de dollars) et le planque au fond de son catalogue…

Mais comme nombre de films enterrés par les studios, « Waterworld » a sa base d’irréductibles et le film maudit est aujourd’hui un film respectable qui se laisse regarder avec beaucoup de plaisir.

Pas de quoi fouetter un chat. Menu Universal désormais classique.

Une bande-annonce (VOST) et un accès BD-Live (qui ne fonctionne pas à l’heure de la rédaction de ces lignes). Ridicule sur un film au tournage si complexe et si bousculé…

Ah si ! Un signal D-Box pour les 5 personnes équipées en France est disponible… dans le menu anglais…

La malédiction « Waterworld » frappe encore…

C’est pas folichon ! Images très inégales d’un plan à l’autre. On imagine facilement que le matériau d’origine n’est plus de toute première fraîcheur. La définition n’est pas affreuse, mais elle est souvent gâchée par un fourmillement très présent et un encodage parfois dans les chaussettes. Pas de quoi se réjouir, même si on peut se dire que c’est toujours mieux qu’un DVD…

Et bien là aussi, ce n’est pas brillant. La piste DTS-HD MAster Audio 5.1 en VOST ne donne pas grand chose d’intéressant. Les dialogues sont étouffés, les ambiances et la musique manquent cruellement d’ampleur et les basses n’ont rien de significatif à délivrer… maigre bilan. Du coup, pour une fois, la VF semble être au niveau malgré sa piste en « simple » DTS.