Réalisé par Fumihiko Sori
Édité par WE Productions
Encore un film qui va passer à côte de son public si l’on en parle pas un minimum pour cause d’absence dans les salles de cinéma françaises. On remercie donc le courageux éditeur WE Prod. qui a pris ce petit frère d’Appleseed (2004) sous son aile. Petit frère d’Appleseed car les deux films partagent une partie de l’équipe de production et surtout le même type de rendu pour les images de synthèse.
Ni cartoon, ni photo-réaliste, ce rendu très graphique donne une ambiance très particulière à ces films dont l’animation est en majeure partie assurée par de la motion capture. Avantage de cette technique : la reproduction de mouvements très naturels et très « humains ». Inconvénient de cette technique (si les mouvements ne sont pas assez retravaillés après coup) : des personnages qui peuvent parfois paraître un peu raides ou en mouvement que sur certaines parties du corps.
Mais trêve de considérations techniques, ce film présente avant tout un scénario de science-fiction tout à fait convaincant, plutôt osé, surprenant et assez original pour qu’on ne s’y ennuie pas une seconde. Des thèmes plutôt sérieux y sont abordés et en particulier les dérives de la cybernétique, comparées ici à celles du nucléaires… les japonais ont décidément des comptes à régler. Ca bavarde donc un peu, mais pas autant que dans un « Ghost in the Shell », place ici à l’action !
Du grand spectacle de SF, dynamique et onirique, on en redemande !
Boîtier classique, sérigraphie, jaquette élégante. Menus très basiques et sans fioritures.
On reste ici carrément sur sa faim ! On imagine facilement des problèmes de droits et de coûts, mais les USA ont droit à 2 heures de bonus alors que nous n’en totalisons que péniblement 12 minutes, et pas forcément d’un intérêt évident : 2 questions au réalisateur, des images tests, 2 bandes-annonces et circulez, il n’y a plus rien à voir… dommage.
C’est quasiment parfait. Très bel encodage qui ne laisse transparaître qu’un léger voile en de très rares occasions, mais qui vient très certainement du matériau d’origine. Le reste du spectacle est saisissant et aucune ambiance (nuit sous la neige ou désert ensablé) ne met en défaut la compression.
Pas de jaloux, DTS-HD 5.1 pour tout le monde ! La VF en Master audio et la VOST en High Resolution Audio. La différence entre les deux n’est pas franchement palpable. Elles délivrent toutes les deux une bande son fabuleuse, pleine de détails, d’une grande profondeur et chargée d’effets surround très précis et très efficaces. Les dialogues de la VF peuvent par contre paraître un peu plus froids et moins profonds.