Réalisé par Joe Johnston
Avec
Benicio Del Toro, Anthony Hopkins et Emily Blunt
Édité par Universal Pictures Home Entertainment
Universal détient un catalogue de films de monstres assez impressionnant : Dracula, Frankenstein, la Momie, la créature du lac noir et bien évidemment, The Wolfman. Un certain nombre sont déjà passés par la case remake avec un certain brio, mais la créature du lac noir et The Wolfman manquaient encore à l’appel.
C’est au tour du Wolfman de passer le cap du 21è siècle et il réussit lui aussi assez bien sa reconversion grâce à une équipe artistique et technique qui n’a pas d’autre ambition que de faire (re)découvrir cette créature tout en rendant hommage à son aïeul. Mission pleinement accomplie par des personnes de talent, largement reconnues et fan des films de monstres originaux.
Du réalisateur au créateur des effets de maquillage en passant par les acteurs, tout le monde est au service d’un scénario simple mais efficace qui ne cherche pas à en mettre plein la vue à tout prix, mais qui cherche surtout à retrouver le frisson d’origine avec bien évidemment une petite touche de modernité.
En gardant l’époque victorienne comme toile de fond, tout ce petit monde s’oblige à une certaine sobriété qui sied à ravir à un film qui aurait pu facilement tomber dans la soupe actuelle des « Twilight » ou autre « Underworld » qui fond de créatures mythiques des objets de consommation courante.
Bref, nous voici face à un remake d’un classique qui peut poser sans honte à côté de son modèle et même permettre une relecture fort intéressante d’un mythe qui a générer tant de rejetons…
Les Blu-ray Disc Universal se suivent et se ressemblent. Même menu très bien conçu, boîtier simple, jaquette claire.
On apprécie ici la possibilité de choisir entre version cinéma et version intégrale non censurée (un peu plus sanglante) qui offre en prime un logo Universal vintage recréé pour l’occasion.
Entre les 4 featurettes qui mériteraient d’être montées ensemble, les deux pistes U-Control blindées d’informations, les scènes coupées ou alternatives et l’accès en streaming à la version 1941 du film (via BD Live), la partie bonus de ce Blu-ray Disc a de quoi vous nourrir pendant quelques heures sans jamais s’ennuyer. Le tout en HD et VOST (sauf « The Wolfman » 1941).
Attention, les pistes U-Control ne sont disponibles que sur la version cinéma.
La fonction « pocket BLU » est également de la partie avec toujours la possibilité de piloter le lecteur à partir de son iPhone et l’accès à des bonus sur iPhone toujours, à regarder en streaming ou à télécharger. VO sans sous-titre uniquement pour les contenus de cette fonction. Pas de contenu exclusif au pocket BLU pour ce film, tout est déjà dispo sur le disque.
Beaucoup de nuits qui, même éclairées par la pleine lune, peuvent se transformer en cauchemar pour la pellicule, le master et donc l’encodage. Tout ce petit monde s’en sort à merveille avec une somptueuse photographie merveilleusement bien rendue dans ses moindres détails.
VO en DTS-HD MA 5.1 d’une grande férocité, prompte à faire gronder toutes les enceintes, mais aussi capable d’une grande finesse d’ambiance. La VF aux dialogues plus présents s’en sort avec les honneurs niveau ambiances avec un DTS 5.1 standard qui fait de l’effet.