Suck (2009) : le test complet du Blu-ray

Réalisé par Rob Stefaniuk
Avec Malcolm McDowell, Jessica Paré et Dave Foley

Édité par Universal Pictures Home Entertainment

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Le 27/09/2010
Critique

Montréal. La lune rouge se reflète dans les flaques d’eau laissées par la dernière averse. C’est la couleur dominante du film, celle des néons, du long manteau rouge d’Alice Cooper, des yeux des vampires lorsqu’ils s’apprêtent à mordre, des lèvres pulpeuses de la troublante et dangereuse Jennifer et, bien sûr, la couleur du sang qui gicle sans parcimonie.

Voici la toile de fond des aventures des cinq ou six losers qui ont créé un groupe de rock’n’roll baptisé, pour conjurer le sort, « The Winners » !

C’est le second long métrage réalisé par Rob Stefaniuk, acteur canadien, après « Phil the Alien », sur la rencontre d’un extra-terrestre et d’un… castor ! dont il a, aussi écrit le scénario et la musique, en menant parallèlement une carrière d’acteur avec un rôle dans près d’une trentaine de films ou téléfilms, comme la série « Catwalk » sur la création par des jeunes… d’un groupe pop. Il compose et joue vraiment de la guitare dans toutes les séquences où il apparaît sur la scène, alors que les autres membres des Winners sont doublés.

Deux vétérans du rock heavy metal hantent cette comédie musicale, sur fond de parodie de film d’épouvante : Alice Cooper et Iggy Pop !

Un divertissement réussi pour plus d’une raison. Quelques bons morceaux de heavy metal, mais surtout la tonalité du scénario qui fait ressortir les avantages, pas si souvent vantés, d’être vampire et réserve quelques sympathiques trouvailles : Jennifer saigne une de ses premières victimes en lui enfonçant une paille dans l’artère carotide ! L’infortuné ne se rend même pas compte de ce qui lui arrive, tant Jennifer est belle, avec une pâleur romantique qui tranche avec le rouge vif de ses lèvres et le bleu turquoise de ses yeux ; jusqu’à sa voix fascine, même lorsqu’elle tombe dans un grave abyssal. Surprise pour la première fois par ses amis en flagrant délit de vampirisme, la charmante créature, le bas du visage souillé de sang ne trouve rien d’autre à dire que l’habituel « It’s not what it looks like ! » (ce n’est pas ce que vous croyez). Elle est poursuivie par un chasseur de vampires qui a peur du noir, Eddie Van Helsing, interprété par Malcolm McDowell, qu’un artifice de montage permet de revoir du temps où il était jeune.

On croise les doigts pour qu’il perde la trace de la belle, assurément plus vivante que morte !

Présentation - 3,0 / 5

Bien que l’on puisse sauter les inévitables mises en garde, le chargement du disque est un peu long.

Bonus - 3,5 / 5

Documentaire sur le tournage du film : Down to the Crossroads. Assez banal avec interviews du réalisateur, des acteurs, dont Iggy Pop, Alice Cooper et Malcolm McDowell

Un défaut à épingler : l’utilisation de la touche « pop-up menu » interrompt le visionnage du documentaire en renvoyant au menu principal. La seule façon d’activer ou désactiver les sous-titres en cours de visionnage est d’utiliser la touche « display » pour accéder aux formats audio/sous-titres.

Image - 4,0 / 5

Encodage VC-1 réussi, couleurs éclatantes, pas seulement le rouge.

Son - 4,5 / 5

Si le son de la version française est très acceptable, le son HD donne des aigus plus incisifs et des basses plus profondes et plus musclées, par exemple dans la scène de rock’n’roll à 33’.

Configuration de test
  • Vidéo projecteur InFocus IN76
  • Panasonic DMP-BD30
  • Denon AVR-3806
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918 (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080i - Diagonale image 270 cm
Note du disque
Avis

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Philippe Gautreau
Le 9 octobre 2010
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