Réalisé par Roger Donaldson
Avec
Pierce Brosnan, Linda Hamilton et Jamie Renée Smith
Édité par Universal Pictures Home Entertainment
La première partie, comme dans tous les films du genre catastrophe, sert à présenter les personnages et à instiller la menace, ici l’éruption d’un volcan au pied duquel un village a été bâti, dix ans plus tôt. À noter, toutefois, que le suspense est entretenu, pendant cette introduction, par de discrets signes avant-coureurs de la colère du volcan et quelques scènes avec une bonne tension dramatique, comme celle de l’exploration du cratère.
Puis, précisément à la moitié du film, les scènes cataclysmiques s’enchaînent sans répit, jusqu’à la dernière séquence, avec un impact renforcé par un montage dynamique. Si le film reçut un accueil critique mitigé, il se distingue par des effets spéciaux impressionnants et réalistes, lors de la rupture du barrage, à 80 minutes, suivie d’une vague gigantesque à laquelle rien ni personne ne peut résister et, plus encore, lors du déferlement de la coulée de lave et du nuage pyroclastique créés par l’explosion du volcan.
Nous vivons la catastrophe en suivant, presque tout au long de cette seconde partie, deux adultes, Pierce Brosnan, dans la peau du vulcanologue qu’il aurait été plus sage d’écouter, et Linda Hamilton, la Sarah Connor de Terminator et Terminator 2 et la Catherine Chandler de la magnifique série La Belle et la Bête. À leurs côtés, deux enfants qui poursuivent aujourd’hui une carrière devant la caméra, surtout Jamie Renée Smith, alors âgée de dix ans, revue dans des séries comme NCIS, Shark, Bones et Urgences.
On aurait pu se passer de la fin un peu trop convenue où la liesse des sauveteurs dépasse largement la mesure, sur fond musical de circonstance.
On accède, un peu lentement, au menu-type Universal, classique et élégant en métal bleuté, qui ne pose aucun problème de navigation.
L’image, au format VC-1, est belle, sans fourmillement, bien contrastée. Les passages délicats (vapeur, nuage de cendres, scènes de nuit) sont bien rendus. Les paysages de montagne californiens sont mis en valeur par une photo impeccable aux couleurs vives.
Seule la version originale bénéficie du son DTS-HD Master Audio 5.1. La spatialisation est cohérente et spectaculaire, notamment dans la scène où un hélicoptère effectue un vol circulaire au-dessus de la caméra, à 43’. Les basses manquent un peu d’ampleur pour ce genre de film, mais sont néanmoins raisonnablement présentes, surtout dans les séquences qui suivent l’explosion du volcan. Le doublage a été réalisé en… sept langues, dont le français, qui bénéficie du format DTS 5.1 de bonne facture du DVD édité en 2003.
Le son est propre. Les dialogues, plus mats dans la version française que dans la version originale, se détachent bien.
En conclusion, le gain HD, s’il est sensible, notamment pour l’image, n’est pas spectaculaire.
J’allais oublier : aucun supplément, même pas une bande-annonce !