Réalisé par Sergio Leone
Avec
Robert De Niro, James Woods et Elizabeth McGovern
Édité par Warner Bros. Entertainment France
Après une longue absence, David Aaronson, dit » Noodles « , revient en 1968 dans le quartier du Lower East End, sous les piles du pont de Brooklyn, où, adolescent, il avait formé avec des copains ce qui allait devenir un gang redouté.
Des flashbacks nous ramènent à deux époques, dans les années 20, puis dans les années 30, les années de la prohibition et des speakeasies qui firent la fortune des gangsters.
En toile de fond d’une simple histoire d’amitié et de trahison, une reconstitution époustouflante du Manhattan d’alors (le film a été tourné sur place et à Montréal) et des références à la corruption, à la collusion entre le syndicat des transporteurs et la pègre (Jimmy Hoffa a été rebaptisé Jimmy O’Donnell).
Un casting fabuleux avec, en tête, Robert De Niro, James Woods et Elizabeth McGovern ; et la toute première apparition sur le grand écran de Jennifer Connelly, alors âgée de 13 ans.
On ne s’ennuie pas un instant pendant les presque quatre heures que dure le film, le dernier de Sergio Leone, au service duquel il a mis tout son talent. Son chant du cygne, son chef d’oeuvre, à classer sans doute parmi les plus grands films jamais réalisés, aux côtés, dans le domaine du crime organisé, de Le Parrain de Francis Ford Coppola, de Scarface de Brian De Palma, de Mean Streets, Les Affranchis et Casino de Martin Scorsese, de Heat de Michael Mann…
Les dernières images réservent deux surprises que je laisserai découvrir à celles et ceux qui ne savent pas…
À l’intérieur du boîtier métallique, de la taille des boîtiers DVD, un livret de 44 pages et un digipack contenant le Blu-ray et une autre copie du film sur deux DVD.
Accès très rapide aux menus en anglais, identiques à ceux de l’édition double DVD de 2006.
Choix audio : 8 langues au format DD 5.1, le format DTS-HD Master Audio étant réservé à l’anglais. Anglais et français DD 5.1 pour le DVD.
Sous-titres placés un peu trop haut sur l’image, bien lisibles, en 24 langues pour le Blu-ray, en 5 langues pour le DVD.
Le film est divisée en… 59 chapitres !
Là encore, Warner recycle les maigres suppléments de l’édition de 2006, qu’on retrouve sur le Blu-ray comme sur les DVD.
Commentaire audio de Richard Schickel, assez intéressant, en anglais, mais… toujours sans sous-titres ! (Il faut le chercher sur le Blu-ray : il se cache dans le menu » special features « , derrière » behind the story « ).
Once Upon a Time, Sergio Leone, documentaire qui insiste sur l’investissement du réalisateur dans la préparation et le tournage du film, sa douloureuse déconvenue quand son film est sorti en salles aux USA, amputé de 90 minutes, avec un montage chronologique !
Bande-annonce
Image HD pour ces deux suppléments sur le Blu-ray, avec un son DD 2.0.
Sur le DVD 2, est reprise la généreuse galerie de photos de plateau, sur 96 pages.
Le boîtier métallique, un plus en soi, contient aussi un livret de 44 pages bien illustré avec le générique détaillé, un synopsis, deux textes de Sergio Leone, dont sa préface pour la réédition du roman de Harry Grey, The hoods, dont est tiré le scénario du film.
Un autre plus : le film tient sur un seul disque Blu-ray : finie la coupure abrupte du DVD.
L’image, initialement au format 1.85, est restée recadrée au format 1.77:1, comme dans les précédentes éditions sur DVD.
Elle est très propre, contrastée, grâce à une remastérisation dont profitait déjà l’édition DVD de 2006. Elle surmonte sans problèmes les obstacles de la brume, de la fumée et de la pluie.
Toutefois, l’apport HD est peu discernable : il reste un léger bruit et des parties sombres, parfois charbonneuses.
Ces réserves faites, la qualité d’ensemble est honorable.
Le son est dynamique et clair. Mais l’apport du format DTS-HD MA 5.1, réservé à la version originale, est difficile à ressentir.
Nous ne reprocherons pas la très grande discrétion de la spatialisation : le film a été réalisé avec une prise de son mono. Les enceintes surround ne sont sollicitées que pour rendre plus enveloppante la musique composée par Ennio Morricone.
Le doublage en français des dialogues, repris de l’édition de 2006, est étriqué, mal fondu dans l’image sonore.