Crazy, Stupid, Love. (2011) : le test complet du Blu-ray

Réalisé par Glenn Ficarra
Avec Steve Carell, Ryan Gosling et Julianne Moore

Édité par Warner Bros. Entertainment France

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Le 05/04/2012
Critique

A tout juste quarante ans, Cal Weaver mène une vie de rêve - bonne situation, belle maison, enfants formidables et mariage parfait avec sa petite amie du lycée. Mais lorsqu’il apprend que sa femme, Emily, le trompe et demande le divorce, sa vie  » parfaite  » s’écroule. Pire, dans le monde des célibataires d’aujourd’hui, Cal, qui n’a plus dragué depuis des lustres, se révèle un modèle d’anti séduction.

Passant désormais ses soirées à bouder tout seul au bar du coin, l’infortuné Cal est pris en main comme complice et protégé d’un séduisant trentenaire, Jacob Palmer. Pour l’aider à oublier sa femme et à commencer une nouvelle vie, Jacob tente de faire découvrir à Cal les nombreuses perspectives qui s’offrent à lui : femmes en quête d’aventures, soirées arrosées entre copains et un chic supérieur à la moyenne.

Découverts avec leur premier film I Love You Phillip Morris, Glenn Ficarra et John Requa signent avec Crazy, Stupid, Love une comédie certes plus classique mais efficacement mise en scène, dans laquelle une brochette de remarquables comédiens (Steve Carell, Ryan Gosling, Marisa Tomei, Emma Stone) se donnent une savoureuse réplique. Echappant par miracle aux clichés du genre, cette comédie sur le couple et l’amour aborde également avec justesse et tendresse la crise de la quarantaine chez la femme comme c’est habituellement le cas au cinéma. Les réalisateurs prennent le temps de développer chacun des personnages, aucun n’est sacrifié sur l’autel de l’efficacité ou relégué au rang du second rôle accessoire et l’on se prend d’une folle empathie pour chacun d’entre eux, quelque soit l’âge.

Pas de doute, Glenn Ficarra et John Requa ont des choses à dire sur l’être humain et ils le disent bien.

Présentation - 3,5 / 5

Le Blu-ray repose dans un boitier classique, lui même glissé dans un surétui carton. La sérigraphie reprend le visuel de la jaquette. En revanche, le menu principal demeure désespérément fixe bien que musical.

Bonus - 2,5 / 5

Le segment intitulé Steve et Ryan entrent dans un bar (6’40”) donne la parole à Steve Carell et Ryan Gosling qui tuent le temps entre deux prises en racontant des blagues. Sans intérêt, cette featurette donne un léger aperçu des personnages.

S’ensuit un autre module encore plus court proposant quelques images issues du tournage, entrecoupées des propos des comédiens. Les réalisateurs n’interviennent jamais, ce qui est dommage vu qu’aucun commentaire audio n’est disponible pour en savoir un peu plus sur le film.

La section des 14 scènes coupées demeure la plus attractive de cette interactivité. Il s’agit ni plus ni moins de dialogues supplémentaires, probablement laissés sur le banc de montage afin d’accélérer le rythme du film. La fin alternative, durant laquelle Steve Carell et Julianne Moore parodient la chorégraphie de Dirty Dancing est plutôt jubilatoire.

Image - 4,5 / 5

Warner apporte autant de soin au master HD de cette comédie qu’à un film à grand spectacle. La colorimétrie chaude est à l’avenant, les contrastes sont divinement laqués, le grain cinéma respecté et les gros plans, les costumes et les décors ne manquent pas de détails. Les séquences extérieures sont lumineuses tandis que les intérieurs demeurent délicatement ambrés et feutrées. Si le piqué n’est pas aussi aiguisé sur les scènes sombres, force est d’admettre que ce transfert, consolidé par la compression AVC permet aux spectateurs de (re)découvrir ce petit bijou dans les meilleures conditions possibles.

Son - 4,0 / 5

La version originale est la seule piste à être proposée en DTS-HD Master Audio 5.1 et se révèle sans surprise la plus ardente du lot. La spatialisation demeure néanmoins essentiellement musicale (on y entend pêle-mêle Nina Simone, Goldfrapp, Talking Heads…) et les latérales peinent à distiller leur lot d’ambiances naturelles. C’est surtout au niveau des dialogues que l’emporte haut la main la version anglaise avec des voix puissantes sur la centrale ainsi qu’une balance frontale dynamique. Sans aucune commune mesure, la piste originale révèle une homogénéité que son homologue française (en Dolby Digital 5.1) ne parvient jamais à instaurer en privilégiant la délivrance des dialogues qui d’ailleurs résonnent sensiblement.

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm
Note du disque
Avis
Multimédia
Crazy, Stupid, Love.
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