Les Feux de l'été

Les Feux de l'été (1958) : le test complet du Blu-ray

The Long, Hot Summer

Réalisé par Martin Ritt
Avec Paul Newman, Joanne Woodward et Anthony Franciosa

Édité par Filmedia

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Le 19/07/2012
Critique

C’est précédé par sa mauvaise réputation d’escroc et de pyromane que Ben Quick débarque, sur les rives du Mississippi, dans le petit village de Frenchman’s Bend, où tout appartient à Will Varner, patriarche despotique.

Le scénario du film The Long Hot Summer est tiré d’un roman de William Faulkner, intitulé The Hamlet (1940, premier volet d’une trilogie). Distingué par le prix Nobel de littérature en 1950, William Faulkner a écrit de nombreux scénarii de films, notamment dirigés par Howard Hawks : Les Chemins de la gloire (The Road to Glory), Le Port de l’angoisse (To Have and Have Not), Le grand sommeil (The Big Sleep)…

Le scénario des Feux de l’été respecte les trois unités du drame classique, unité d’action, de lieu et de temps. Il se concentre sur l’interaction entre quatre personnages, Ben, l’étranger dont l’arrivée va bouleverser l’ordre établi d’une petite communauté, incarné par Paul Newman (prix d’interprétation à Cannes pour sa prestation), très occupé à l’époque, puisque sortiront, au cours de la même année 1958, deux autres jalons dans sa carrière, Le gaucher et La Chatte sur un toit brûlant (Cat on a Hot Tin Roof). Face à lui, le tyrannique Will Varner, interprété par un Orson Welles monumental (et un tantinet cabotin), Anthony Franciosa dans le rôle de Jody et Joanne Woodward, dans celui de Clara, le fils et la fille de William Varner.

Dans la moiteur de la Louisiane, une intense confrontation d’acteurs, un troisième film et une troisième réussite de Martin Ritt, qui ne va pas s’endormir sur ses lauriers.

Au terme d’une intense confrontation psychologique, l’amour triomphera. Et la réalité rejoindra la fiction, puisque Paul Newman et Joanne Woodward s’apprécièrent tant pendant le tournage qu’ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants.

Édition - 7,5 / 10

Boîtier classique, 12 chapitres, sous-titres français optionnels sur la version originale.

L’image profite d’une excellente remastérisation : pratiquement aucune tache, des couleurs bien saturées, ce qu’il faut de grain, pas plus. Juste quelques noirs un peu bouchés dans les scènes en lumière très basse.

La pureté du son mono (la jaquette indique stéréo) DTS-HD MA 2.0 permet de suivre les dialogues sans aucune difficulté. Hormis quelques rares saturations, le son est d’une finesse remarquable. Comme c’est souvent le cas, le doublage français place les voix trop en avant et étouffe l’ambiance.

En supplément, un intéressant documentaire sur William Faulkner, ses origines, sa vie et son oeuvre (30’, SD, 4/3, VO avec sous-titrage français imposé, LPCM 48k 2.0). Bande annonce en anglais sans sous-titres (2’39”).

Configuration de test
  • Vidéo projecteur InFocus IN76
  • Panasonic DMP-BD30
  • Denon AVR-3806
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918 (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080i - Diagonale image 270 cm
Note du disque
7,5 / 10
Avis

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Philippe Gautreau
Le 22 juillet 2012
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