My Week With Marilyn (2011) : le test complet du Blu-ray

Réalisé par Simon Curtis
Avec Michelle Williams, Kenneth Branagh et Eddie Redmayne

Édité par Studiocanal

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Le 10/08/2012
Critique

Au début de l’été 1956, Marilyn Monroe se rend en Angleterre pour la première fois. En pleine lune de miel avec le célèbre dramaturge Arthur Miller, elle est venue tourner « Le prince et la danseuse », le film qui restera célèbre pour l’avoir réunie à l’écran avec Sir Laurence Olivier, véritable légende du théâtre et du cinéma britanniques, qui en est aussi le metteur en scène. Ce même été, Colin Clark, 23 ans, met pour la première fois le pied sur un plateau de cinéma. Tout juste diplômé d’Oxford, le jeune homme rêve de devenir cinéaste et a réussi à décrocher un job d’obscur assistant sur le plateau.

My Week with Marilyn est l’adaptation du roman éponyme de Colin Clark. L’auteur, alors homme à tout faire et troisième assistant réalisateur aux productions Laurence Olivier, y raconte la supposée relation qu’il aurait entretenu avec Marilyn Monroe, alors la plus grande star du monde, au moment du tournage houleux du Prince et la danseuse. Loin d’être un énième biopic, My week with Marilyn permet surtout à Michelle Williams, glamour à souhait, de faire des étincelles dans le rôle titre, en adoptant la moue ambiguë de la star des Hommes préfèrent les blondes, sa démarche et sa gestuelle. Si ce chapitre inédit et mystérieux sur la vie de Marilyn n’emballe pas tant que ça à cause de quelques redondances, une certaine naïveté et un manque de rythme, l’interprétation est au diapason (Judi Dench est comme d’habitude parfaite, Kenneth Branagh superbe dans le rôle de Laurence Olivier), la mise en scène de Simon Curtis (son premier long-métrage après une longue carrière au théâtre et à la télévision) ne manque pas d’élégance, et le film éclaire sur les prises de vue mouvementées du Prince et la danseuse, à l’instar d’un véritable making of puisque tous les évènements narrés ici se sont réellement déroulés aux mythique studios de Pinewood.

Présentation - 4,0 / 5

Le visuel de la jaquette reprend celui de l’affiche du film. Le menu principal est très beau, animé et musical.

Bonus - 2,0 / 5

Alors que l’import comprenait un commentaire audio du réalisateur, nous devons nous contenter que d’un documentaire de 19 minutes constitué d’images du tournage, d’entretiens avec les comédiens et le réalisateur, et des répétitions des acteurs. S’il n’est pas déplaisant à regarder, l’ensemble demeure bien trop promotionnel, les propos tenus ici sont guère inspirés sur Marilyn Monroe, à part Michelle Williams qui tire son épingle du jeu. Quelques images d’archives sont mises en parallèle avec celles reconstituées pour le film (l’arrivée de Marilyn à Londres notamment), tandis que l’histoire est racontée de fond en comble et le casting passé au peigne fin avec l’usage habituel de superlatifs.

Image - 4,5 / 5

L’élévation HD de My week with Marilyn tient toutes ses promesses et permet d’apprécier toutes les nuances de la photo riche et chatoyante de Ben Smithard. Les contrastes sont à l’avenant sauf sur les gros plans sensiblement vaporeux, le piqué est acéré et le relief appréciable. En revanche, toutes les scènes de tournage aux studios de Pinewood ne sont pas aussi ciselées et les détails manquent parfois à l’appel. La campagne anglaise est néanmoins resplendissante et l’encodage AVC optimise la colorimétrie à l’instar des teintes vertes des arbres qui tranchent avec le rouge à lèvres de Michelle Williams. Les noirs affichent quant à eux une densité digne de la HD, les blancs sont lumineux et les ambiances feutrées superbes.

Son - 4,5 / 5

Bien qu’elle soit essentiellement musicale, la spatialisation instaure un réel confort acoustique. Par ailleurs, les quelques effets glanés ici et là sur les enceintes arrière permettent de plonger le spectateur dans l’atmosphère du film à l’instar des sirènes sur le plateau, les flashs qui crépitent continuellement et de manière percutante autour de Marilyn, sans oublier les ambiances naturelles sur les séquences en extérieur. Le caisson de basses est utilisé à bon escient, les voix sont solidement plantées sur la centrale en anglais comme en français (DTS-HD Master Audio 5.1 ), mais le doublage se révèle vraiment peu inspiré dans la langue de Molière.

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm