Aloïs Nebel (2011) : le test complet du Blu-ray

Tiré d’une bande-dessinée noir et blanc dont il reprend le graphisme épuré et très contrasté à la Sin City, Aloïs Nebel est une oeuvre apre et peu recommandable en cas de déprime.

Sur fond de souvenirs enfouis, de trauma d’enfance, et de mutation politique en Tchécoslovaquie, le personnage principal se fait balader d’un point à un autre… et franchement on s’en moque pas mal. Ce qui aurait pu donner un polar inquiétant ou une quête de sens poétique tombe à plat.

Il reste l’animation, une rotoscopie (on décalque des images filmées) plutôt réussie qui donne une belle ambiance mais qui se retrouve au service d’un pétard mouillé.

Une exclusivité enseigne qui n’a d’exceptionnelle, présentation et menus hyper basiques.

Après la traditionnelle bande-annonce, on trouve un court making of qui s’attarde surtout sur l’origine du projet, mais ne fait que survoler la technique utilisée pour le film, dommage.

L’image est impeccable, le noir et blanc de la BD devenu celui du film est ici taillé à la serpe ! Définition et contrastes sont parfaits et l’encodage ne trahit pas une seconde le travail du réalisateur.

L’unique piste VOST (du tchèque) est encodée en DTS-HD Master Audio 5.1 et participe de façon très importante à l’ambiance froide et poisseuse du film avec des détails finement mixés dans les ambiances. De belles basses à l’approche des trains.